Conférence internationale sur la pneumologie. L’environnement sur la santé respiratoire à l'ordre du jour

Jeudi dernier, l’hôtel Bey (ex- Sheraton) a abrité la 13ème Conférence internationale sur les maladies pulmonaires. Ce rendez-vous scientifique a été organisé par l'Association Oranaise pour la Santé Respiratoire, présidée par le professeur Lellou Salah, en coordination avec l'Etablissement Hospitalier Universitaire 1er Novembre 1954 d'Oran. La rencontre en question a eu lieu sous le thème «L'impact de l'environnement sur la santé respiratoire». Cette conférence qui s’est étalée sur 02 jours, a été marquée par une large participation locale et internationale. Selon les organisateurs, cette conférence a pour objectif de mettre en évidence la relation étroite entre l’environnement et les maladies pulmonaires telles que la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), l’asthme, le cancer du poumon et la pneumonie, en plus de l’impact des émissions des véhicules sur la santé respiratoire. Il vise également à mettre à jour les connaissances scientifiques des spécialistes et à renforcer la formation continue des médecins à travers des séances scientifiques et des ateliers pratiques. Dans ce contexte, le professeur Lellou a souligné que l'environnement est l'un des facteurs les plus importants, à l'origine des maladies respiratoires, en particulier chroniques. Et d’ajouter que certains patients ne répondent pas au traitement, malgré sa précision en raison de la négligence des facteurs environnementaux qui sont à l'origine de la maladie. Toujours dans le même contexte, le professeur Lellou a ajouté que cet événement scientifique vise à promouvoir une approche globale des soins, prenant en compte la pollution de l'air, le tabagisme, les effets secondaires de certains médicaments, le changement climatique et les facteurs biologiques tels que les virus et les bactéries. Quant au professeur Ouardi Aissa, chef du service des maladies respiratoires à l'EHU d'Oran 1er Novembre 54, il a mis en avant les efforts de l'institution en matière de lutte contre le tabagisme, à travers une Unité de sevrage tabagique. Une unité qui est dotée d'une équipe médicale intégrée, comprenant un médecin spécialiste, un médecin généraliste et un psychologue. Tous les membres de cette équipe ont reçu une formation spécialisée en sevrage tabagique.