Avec comme invités d'honneur des élus d'outre-mer, des parlementaires et des sénateurs français, venus à Alger pour commémorer conjointement le 80ème anniversaire des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, le ministère des Moudjahidines a saisi cette opportunité de recueillement pour rendre hommage aux victimes et lutter contre l'oubli par la préservation de la mémoire dans cette rencontre, tenue ce jeudi dernier au Palais des Nations à Alger. En effet et à cette occasion, des Moudjahidines et des personnalités nationales, des députés et des Associations de la société civile ont été distingués par le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droit: Laïd Rebiga. Célébrée cette année sous le thème: "Journée de la mémoire... un jour mémorable pour une ère espérée", en présence du staff gouvernemental et de plusieurs responsables, de représentants de la famille révolutionnaire, de la société civile, de plusieurs amis de la Révolution algérienne et d'une délégation parlementaire française venue, mercredi dernier, depuis Paris, le ministre du secteur a, dans une brève allocution de circonstance devant ses hôtes, rappelé l'importance d'un tel événement qui est un pan de l'histoire de notre pays car pour lui cette distinction intervient en application du projet novateur du Président Tebboune, visant à préserver la Mémoire nationale. Elle traduit l'intérêt particulier que l'Etat accorde à la question de la mémoire. Cette initiative "témoigne également de la fierté de la nation pour son glorieux passé et pour les sacrifices de son peuple vaillant, dit-il devant les présents, lors de cette cérémonie de distinction. Parmi les personnalités honorées à cette occasion figurent Omar Sakhri, Rabah Zirari dit "commandant Azeddine", le moudjahid Dahou Ould Kablia, ex du MALG et ex-ministre de l'Intérieur, le moudjahid et penseur Mohamed Salah Seddik, sans oublier les historiens Nacerddine Saïdouni, Ali Tablit et enfin Mohamed Cheniti. Un hommage à titre posthume a été rendu à des cheikhs et historiens qui ne sont plus de ce monde tels que les oulémas et le sage cheikh Abderrahmane Djilali, Abou El Kacem Saâdallah, Djamel Guennane, cheikh Abdelhamid Hadjiat, Moussa Lakbal ainsi que l'hongrois Nagy Laszlo, membre de l'Association internationale des amis de la Révolution algérienne. Signalons qu'avant la clôture de cet événement, le président de l'APN et le ministre des Moudjahidines ont été distingués par la délégation parlementaire française, en "consécration des valeurs de dialogue entre les civilisations que l'Algérie n'a eu de cesse de préconiser". En effet, une délégation parlementaire d’élus français du centre et de la gauche, venus commémorer les massacres de 8 Mai 1945, a soigneusement éludé les questions litigieuses. Durant ce séjour qui doit durer quatre jours, ils ont assisté à une cérémonie officielle de commémoration des évènements sanglants de Sétif, Guelma et Kherrata, dans l'Est du pays, en présence de membres du gouvernement du pays-hôte, avant de se rendre à Sétif pour les mêmes motifs. «Notre visite consiste à marquer notre solidarité avec les Algériens qui ont subi des massacres en 1945 et dénoncer les crimes coloniaux» car «nous voulons rappeler les liens humains qui existent entre nos deux peuples malgré les divergences politiques ".Les élus que compose cette délégation officielle du Parlement français, ont surtout insisté dans leurs interventions, en marge de cette cérémonie, sur l'impérative nécessité de poursuivre le challenge pour trouver le compromis pour baliser le terrain à une réconciliation entre les deux pays. Pour cette députée, «aujourd’hui, nous avons commémoré à Alger les 80 ans des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata».
80ème anniversaire des massacres du 08 Mai 1945. Des parlementaires et des sénateurs français présents à la commémoration
- par Nadira FOUDAD
- Le 09 Mai 2025
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