La ville de Sid-El-Hadj Abdelkrim n'a plus la baraka des Saints. Sa propreté n'est plus qu'une légende que ses habitants évoquent avec nostalgie. Il est certain que le civisme a disparu. L'environnement n'est pas un événement que l'on fête chaque année pour qu'il soit mis dans les oubliettes sitôt après. Il s'agit plutôt d'une culture qui doit incarner le civisme et celui de son entourage. D'ailleurs, pour se rendre compte de l'état d'esprit, il suffit de faire un tour en ville pour voir la saleté dans les rues. La situation est catastrophique, voire alarmante.
L'on dirait même que Saïda est "orpheline" et n'a pas d'édile pour veiller à sa destinée. Il n'y a aucun respect envers autrui et encore moins pour l'environnement, avoue-t-on. Les mauvaises mœurs et l'individualisme ont fini par avoir raison dans notre Cité. Un citoyen jette des ordures par terre alors que la poubelle est tout juste à côté de lui. Un autre intervient pour le sermonner… Echauffourée. "Je suis libre de jeter ma saleté là où je veux et de quoi tu te mêles, est-ce que ce terrain t'appartient", tonne le fauteur. Et pourtant, tout le monde reconnaît que la ville croule sous les immondices… Un doigt-accusateur est pointé vers les services de la voirie et l'EPIC… Sans autres commentaires !
Saïda. L'hygiène, dernière préoccupation de l'APC
- par OULD OGBAN
- Le 29 Avril 2025
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