Salon africain des affaires SADA. Une destination d’investissement captivante pour l’Algérie

La 3ème édition du Salon des affaires africain (SADA), tenu à Oran les 26, 27 et 28 avril au Centre des Conventions d’Oran «Rodina», est un événement professionnel de référence qui a tendance à perpétuer la tradition de l’Algérie, faisant d’elle une destination de choix pour les investisseurs africains et une plateforme d’échanges et de recherches de potentiels clients de part et d’autre, dans le cadre du «Vivre ensemble économiquement». L’Algérie qui est engagée à soutenir l’Afrique dans son développement, a saisi les défis et enjeux de son «repositionnement» sur un continent dont le marché est pourtant potentiellement riche et fertile en partenariats. L’occasion a été, ce faisant, pour cette 3ème édition du Salon, abritant pour les circonstances pas moins de sept pays africains dont la Mauritanie, le Sénégal, la République du Congo démocratique «RDC», Madagascar, le Tchad, le Cameroun et la Guinée Conakry, de renouer les contacts entre investisseurs et hommes d’affaires algériens et leurs homologues africains afin de nouer des liens économiques, conclure des partenariats sur le continent dans une stratégie judicieuse de délocalisation sur le marché africain. Pas seulement, car de l’avis d’investisseurs africains présents, à l’occasion de ce Salon, il s’agit de «faire découvrir aux Algériens les potentialités des entreprises africaines participantes». Pour quels objectifs? Parmi ces investisseurs algériens, le Groupe textile et produits finis algéro-turc «Tayal» dont le représentant Imad Boukhari a dit disposer de 29 unités implantées à Guélizane et produisant 30 millions de pièces par an. Son objectif est de passer de l’avant, en fructifiant ses échanges avec le continent africain et ainsi pouvoir dénicher des marchés de textile. Pour le directeur commercial du Groupe «D and M», spécialisé dans les produits cosmétiques et les détergents, Ramdane Larab, «le groupe est leader en Algérie et distribue depuis septembre 2024 ses produits en Europe, entre autres en France, en Allemagne, en Hollande et en Belgique mais cela ne l’empêche pas pour autant de conclure des partenariats avec des pays africains comme la Tunisie». Pour sa part, Chergui Djemai, directeur de exportations du Groupe «El Hilal» de transformation industrielle et de papier, considéré parmi les premiers investisseurs du domaine en Algérie, a annoncé qu’«il est en contact avec des partenaires en Ouganda, en RDC et récemment en Guinée Conakry, un pays dépourvu en livres et manuels scolaires et dont la demande du marché exprimée varie entre 8 et 10 millions d’élèves (soit 12 livres par élève) alors que pour l’Ouganda, la demande est de 12 millions d’élèves soit 15 livres par élève ; c’est pour monter l’importance du marché de papier africain», dira-t-il. Pour le Groupe historique «GETEX», son représentant, Mourad Khaldi, estime qu’il est leader en Algérie et est destiné au grand public. «Nos produits qui sont 100% algériens sont nobles pour preuve qu’il est leader en fabrication de tentes en Algérie, en plus de vêtements professionnels adéquats et le cuivre, le meilleur commercialisé dans le monde. Ses prévisions et objectifs pour 2025? Il envisage la production d’atteindre 8.500 pièces entre tentes et chapiteaux en PVC annuellement, pour les ports et Sonatrach, entre autres clients. L’autre investisseur de marque et prêt à un redéploiement sur le marché africain, Kouaci Issad, responsable commercial marketing et santé naturelles, du Groupe «FRATER RAZES», estime que sa société est leader pharmaceutique et distribue trois gammes le produits hospitaliers, les formes injectables et les produits santé naturelle. Parmi ses innovations, le «Varenox» produit utilisé avec succès dans le protocole anticovid. Principales ambitions? «Faire connaître ses produits sur les marchés européen et africain et renforcer ses capacités d’exportation. r


ads