L’entraineur de l’OM compte sur l’international DZ. De Zerbi encense (encore) Bennacer

Prêté par l’AC Milan avec option d’achat, le milieu de terrain international Ismaël Bennacer semble être revenu au niveau qui était le sien lorsqu’il avait débarqué en grandes pompes à l’Olympique de Marseille. C’est, du moins, l’avis de son entraineur, évoqué en conférence de presse en amont de la réception du Stade Brestois, hier soir au stade Vélodrome. «Il a très bien commencé à Saint-Etienne, puis contre Angers, parce que Valentin Rongier avait eu des soucis. Puis, il a eu quelques problèmes, il a perdu de son éclat. Mais là, il va mieux, je trouve. C’est un soldat, d’un niveau très élevé, passionné et qui a vraiment voulu venir ici. Je l’apprécie beaucoup, c’est quelqu’un de généreux. Il faudra voir qui joue, car il y a de la concurrence » avait, en effet, affirmé Roberto De Zerbi dans des propos qui confirment, si besoin l’est encore, le statut dont jouit le champion d’Afrique des nations 2019 au Caire. L’ancien d’Arsenal avait, en fait, été victime d’un contre-coup physique dans les deniers matchs, comme l’a rappelé, d’une manière générale, le tacticien italien. «Physiquement, tout le monde est revenu. On le voit avec la différence de vitesse de Grennwood entre le match à Lens et celui contre Montpellier. Il est normal qu’il y ait une baisse dans une saison, il y a des blessures, des absences. Ce ne sont pas des excuses mais il y a des situations qui ont fait qu’il y a eu une baisse. Sur le plan tactique, il faut prendre des décisions au bon moment» notera De Zerbi, qui a pris acte avec satisfaction d’une prise de conscience de la part des coéquipiers d’Amine Gouiri. «C’est quelque chose qu’ils ont toujours eu. Ce sont toutes de bonnes personnes, de bons gars. Il y a de choses qui sortent mais ce n’est pas par mauvaise foi. Mais on a tous des limites, moi le premier, mais on essaie de les dépasser pour aller plus loin» lâchait-il, avant de clore en évoquant l’environnement marseillais. «C’est l’OM! Je savais avant comment c’était l’OM, c’est pour ça que j’ai choisi de venir ici. Les gens chez eux ou au stade comprennent qui pousse et donne tout pour le club et qui fait les choses de mauvaise foi. Chacun est libre de faire ce qu’il veut mais je fais les choses les plus justes, pas pour moi, mais pour mon équipe. Et pour l’instant, mon équipe, c’est l’OM. Pablo (Longoria, ndlr), Medhi (Benatia, ndlr), tous ceux qui bossent autour de l’équipe travaillent pour le bien de l’équipe. Les mensonges, les polémiques et tout le reste, je les laisse aux autres» tancera-t-il.


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