Circulation. Le code de la route ignoré

Il faut avoir les nerfs solides pour conduire dans certains endroits de la wilaya d’Oran. Le code de la route n’est plus respecté. Les conducteurs roulent dans tous les sens. Tout le monde est pressé. Les transporteurs stationnent partout, sans être inquiétés. Bon nombre de rues et avenues longent les arrêts de bus non officiels. Ce qui serait à la base de ces embouteillages monstres enregistrés aux heures vespérales. C’est inadmissible, ce qui se vit dans le grand Oran. Ce sont ces stationnements abusifs de certains camions transportant du ciment, sable et autres produits pour les chantiers en construction qui ne respectent ni le code de la route, ni l’environnement ni le voisinage. Ainsi que le squat des trottoirs par des automobilistes, peu soucieux du respect des règles élémentaires de citadinité, qui a atteint des proportions telles que certains endroits de la wilaya d'Oran sont devenus carrément inaccessibles aux piétons. En effet, à Oran, ville ou dans ses communes, les trottoirs étroits sont à longueur de journée occupés, en toute impunité, par des dizaines de voitures en stationnement, gênant le passage aux piétons. Et pourtant, tout véhicule à l'arrêt ou en stationnement doit être placé de manière à ne pas constituer un danger pour les piétons. Ils sont notamment considérés comme dangereux lorsque la visibilité est insuffisante. Les arrêts et stationnements dangereux regroupent l'ensemble des stationnements réalisés dans un environnement non sécurisé ou inadapté, comme des intersections, des virages ou des aménagements routiers spécifiques tels les passages à niveau, ce qui oblige les autres usagers à prendre des risques. Les exemples pour illustrer cet état de fait sont d'ailleurs légion ; nous n'en citerons qu'un seul : celui du stationnement illégal sur les trottoirs de l’avenue de l’ANP où des dizaines de voitures sont garées sur les trottoirs de la chaussée à longueur de journée. Le phénomène de stationnement anarchique reprend de plus belle et ce, en dépit des efforts déployés par les services de police de la voie publique, lesquels ne ménagent aucun effort pour éradiquer ce fléau mais en vain et malgré les contraventions, ces inciviques ne reculent devant rien. Les stationnements anarchiques sont un problème quotidien qui empoisonne la vie des citoyens, des piétons et des agents de l’ordre chargés de réguler la circulation; les piétons doivent composer avec des trottoirs occupés par des chauffards, bafouant la loi du code de la route. Le stationnement sur trottoir est très répandu. L'argument couramment avancé pour expliquer de telles infractions est la pénurie de places de stationnement mais l'explication réside plutôt dans la paresse des automobilistes qui veulent se garer juste devant leur destination et ne se soucient nullement ni des piétons ni du code de la route. L’incivisme continue de se frayer un chemin. En témoignent les nombreux accidents de la route enregistrés.