Accusé de «complot contre la sûreté de l’État» et «adhésion à un groupe terroriste». BHL lourdement condamné en Tunisie

Condamné en Tunisie BHL s’agrippe à l’Algérie ! Au lieu de s’expliquer sur sa très sévère condamnation par un tribunal antiterroriste tunisien pour atteinte à la Sûreté de l’Etat tunisien et adhésion à un groupe terroriste, le non moins controversé écrivain philosophe français Bernard Henri Lévy, s’en est pris gratuitement et sans justifications à l’Algérie dans une vaine tentative d’apologie au ministre de l’intérieur Bruno Retailleau pour soutenir ses provocations contre l’Etat algérien. Figure emblématique controversée en France du débat public quand il s’agit de l’Algérie, BHL en a eu déjà avec un précédent prenant la défense de l’écrivain franco algérien Boualem Sansal suite à son arrestation par les autorités algériennes. Il est aujourd’hui rattrapé par une sévère condamnation dans un procès historique en Tunisie et se trouve ainsi noyé jusqu’au coup dans une affaire de complot et d’atteinte à la sécurité de l’Etat tunisien. Pas seulement, au lieu de jouer son vrai rôle de médiateur et de prêcheur de la vérité et de la neutralité, BHL avec ses prises de position unilatérales s’est rangé du côté du ministre de l’intérieur Retailleau dans ses provocations répétées contre l’Algérie, mais s’est muré dans le silence quand il s’agit de massacres perpétrés par Israël à Ghaza contrariant ainsi le profil dont il se vantait d’être celui d’un humaniste de premier rang. Une onde de choc judiciaire a secoué la scène politique tunisienne avec la conclusion d’un procès qualifié d’historique, tant par son ampleur que par la nature des peines infligées. Tout compte fait, à Tunis, un tribunal a prononcé des condamnations d’une sévérité rarement vue, allant jusqu’à soixante-six ans de prison à l’encontre d’une quarantaine de prévenus jugés pour «complot contre l’État» et atteinte à la sécurité du président Kaïs Saïed. Cette affaire retient l’attention non seulement par les profils des accusés, dont plusieurs figures politiques et intellectuelles de renom, mais également par la présence parmi les condamnés d’un nom bien connu à l’international, y compris en Algérie : Bernard Henri-Lévy. Plus connu en Algérie par ses déclarations tendancieuses de soutien à Sansal et à Bruno Retailleau, le philosophe n’a pas trouvé mieux pour sauver sa peau des répercussions du scandale de son procès en Tunisie que «lécher les bottes» de la France et de son ministre de l’intérieur espérant sortir la tête de l’eau suite à sa lourde condamnation par la justice tunisienne. Écrivain français mais aussi comploteur, il a été condamné à trente-trois ans de réclusion dans ce procès. Au cours de ce procès, pesaient contre lui des charges portant sur des accusations graves de «complot contre la sûreté de l’État» et «adhésion à un groupe terroriste». Ces chefs d’accusation ont été confirmés par un responsable du Parquet antiterroriste cité par les médias locaux, bien que certains avocats aient fourni une liste alternative mentionnant des peines allant de quatre à soixante-six ans, tout en soulignant qu’elle était transmise «sous réserve de confirmation officielle». Le procès a duré plusieurs mois et s’est déroulé dans une atmosphère tendue, marquée par des tensions politiques croissantes dans le pays et un climat de défiance envers certaines figures du pouvoir. Beaucoup des accusés, dont des ex-ministres, des avocats, des entrepreneurs et des opposants de premier plan, étaient emprisonnés depuis deux ans, certains étant toujours en détention, d’autres ayant fui le pays. Alors que les condamnés ont toujours la possibilité de faire appel des peines qui leur ont été infligées, l’affaire continue de provoquer des remous au-delà des frontières tunisiennes. Bernard Henri-Lévy, de son côté, a préféré détourner le débat. Lors d’une intervention sur BFM TV, au lieu de commenter directement sa condamnation en première instance, Bernard Henri-Lévy a choisi de cibler l’Algérie. Ses propos, prononcés avec fermeté et à haute voix, ont fait l’effet d’une provocation politique calculée. «La France n’a aucune raison de se coucher devant l’Algérie. Monsieur Retailleau a entièrement raison au sujet de sa fermeté», a-t-il déclaré, réagissant indirectement à la position de Paris sur certains dossiers diplomatiques sensibles avec Alger. Les paroles de Bernard Henri-Lévy ont été largement reprises sur les réseaux sociaux et dans les médias, déclenchant une vague de commentaires aussi bien en France qu’en Algérie. L’intervention de Bernard Henri-Lévy n’est pas passée inaperçue, notamment en raison du contexte géopolitique tendu entre la France et l’Algérie, marqué ces derniers mois par des échanges parfois froids et des divergences sur les questions mémorielles, les migrations et les intérêts régionaux en Afrique. Sa sortie médiatique soulève de nombreuses interrogations quant à ses intentions et au timing de ses propos, alors même qu’il fait l’objet d’une lourde condamnation dans un pays voisin. Les observateurs s’interrogent également sur la nature de son implication présumée dans l’affaire tunisienne, un dossier particulièrement opaque et politiquement chargé, où les contours du complot allégué demeurent encore flous dans l’opinion publique.


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