Université de Mostaganem. L’IA et l’anglais des outils pour booster la performance

De par la fréquence de ses manifestations scientifiques, l’Université Abdelhamid Ibn Badis positionne dans une dynamique qui contribue amplement à la performance des connaissances autant celle des étudiants que celle des enseignants. Cette approche demeure stratégiquement bénéfique dans la vision des responsables de cet établissement. Dans cette perspective, la faculté des langues étrangères de l’Université Abdelhamid Ibn Badis a organisé un colloque national sur la thématique des pratiques de l’écrit académique à l’ère de l’intelligence artificielle. À cette rencontre ont participé plusieurs conférenciers provenant de divers horizons universitaires qui ont fait un diagnostic exhaustif du sujet pour s’inscrire dans une stratégie mieux adaptée aux objectifs escomptés. Lors de son allocution d’ouverture du colloque, le Pr Brahim Bouderah et en sa qualité de recteur de l’UMAB, a souligné que l’intelligence artificielle, la numérisation et l’enseignement de la langue anglaise font partie des axes prioritaires du programme du Président de la République et du Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il assure aussi que l’intégration de ces matières dans le cadre de la réécriture et de l’actualisation des programmes est un indice significatif qui précise les nouvelles orientations qui consistent à former utile et à développer des compétences transversales chez les étudiants. Selon l’interlocuteur, l’intelligence artificielle revêt une importance capitale dans tous les domaines de formation. Il affirmera qu’aujourd’hui plusieurs travaux de recherche et de rencontres scientifiques se penchent sur les avantages de l’intelligence artificielle. En insistant d’une manière engagée sur les dimensions éthiques qui accompagnent l’utilisation de l’IA, nous réussirons à mettre en avant de nouveaux instruments pédagogiques et didactiques. Pour conclure, le Pr Brahim Bouderah témoigne que l’Université demeurera toujours un pôle d’encouragement à de telles rencontres scientifiques dont les retombées ne peuvent être qu’avantageuses sur le rendement pédagogique et sur le développement de la recherche universitaire à l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication. À son tour, Mr Houari Belatreche, doyen de la faculté des langues étrangères, assure que le choix de la thématique s’adapte parfaitement aux aspirations préconisées dans la stratégie du secteur. Selon lui, l’écrit académique est une compétence capitale à inculquer aux étudiants de langue anglaise. Aujourd’hui, dira-t-il, la rédaction académique exige la maîtrise des techniques rédactionnelles spécifiques telles que l'organisation textuelle, la grammaire et la ponctuation pour transmettre efficacement et clairement des idées. A ce titre, les compétences linguistiques, technologiques, informatiques, intellectuelles, sociales et culturelles sont les axes nodaux exigés dans les techniques rédactionnelles spécifiques. C’est ainsi que l’émergence des techniques basés sur l'IA servent à faciliter la rédaction. En revenant sur le colloque il précisera qu’aujourd’hui, la rencontre vise, entre autres, à identifier et explorer les avantages des outils avancés pour la rédaction académique, à sensibiliser aux conséquences d'une dépendance excessive aux outils de l’IA dans la rédaction académique, à explorer. Par ailleurs, les implications et les dimensions éthiques d'une utilisation excessive de l'IA dans la recherche et la rédaction académique et scientifique et enfin à arrêter des stratégies adaptées pour maintenir un équilibre entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle dans l’apprentissage des langues et de l’écrit académique.