Mouvement associatif à Saïda. La grande déchéance

A Saïda, les associations à caractère divers sont nombreuses mais seules quelques-unes sont actives et respectent leur statut alors que d'autres brillent par leur absence et ne montrent leur nez que lors des cérémonies officielles. Aujourd'hui, la wilaya de Saida a besoin d'une société civile forte. C'est le challenge qui s'impose à l'Algérie Nouvelle. Il est impératif d'aider le mouvement associatif à se cristalliser pour en faire un front fort afin de se faire un chemin digne de ce nom et défendre les valeurs patriotiques du pays. Devenir président ou membre d'une association, cela se mérite par le capital qualité humaine. Un âne peut être admis dans une étable pour étalons pour différentes raisons mais cela ne fera jamais de lui un cheval. Être président ou membre d'une quelconque association ne s'acquiert pas à la manière d'une nouvelle virginité par la grâce d'une opération microchirurgicale. Ici à Saida, tout le monde sait que dans notre wilaya au passé riche et glorieux, il y a certaines associations qui, par esprit de jalousie et de méchanceté gratuite, procèdent à des simulacres et à des "Coups d'état" afin de créer des problèmes pour bloquer tout épanouissement culturel et de coller de fausses étiquettes sur le dos des autres qui sont plus actives et brillantes qu'elles. A quand la traque à ces associations qui ne sont là que pour s'en servir? Telle est la question qui taraude beaucoup d'esprits. Attendons l'arrivée de la présidente de l'Observatoire national de la société civile (ONSC), Ibtissem Hamlaoui, pour voir clair.


ads