Le Carrefour de Mostaganem

L’abattage des chiens errants, une mission abandonnée

Par Charef Kassous

398331-130425À l’instar des autres communes de la wilaya, les habitants de certains quartiers du chef-lieu Mostaganem vivent au quotidien les désagréments et la prolifération de chiens errants dans la ville. La nuit comme lors des premières heures de la journée, des meutes entières sillonnent les rues des cités. Il y a lieu de rappeler que ces animaux d’espèce canine en meutes deviennent plus agressifs. Cette présence constitue une vraie menace pour les passants, surtout pour les écoliers se dirigeant vers leurs établissements. Ces hordes de chiens libres, une menace pour la santé et la sécurité publique qui reste omniprésente et tous les jours. En outre, une attaque d’un seul chien, si elle survient, pousse les autres à l’agression collective et c’est fatalement dangereux car cela peut provoquer la rage si les soins nécessaires ne sont pas prodigués à temps. Des cas de morsures sont, au quotidien, signalés çà et là, par les services de santé publique, ce qui pose un problème et devient préoccupant. Aujourd’hui, la prolifération des clebs et leur présence parmi les citoyens, ont leurs raisons d’être. L’APC, à qui incombe la mission d’abattage, a cessé de réguler ce phénomène. Le maire, en sa qualité de premier responsable de la municipalité, doit mettre un terme à l’errance des chiens sur son territoire protégeant ainsi les troubles. A ce titre, il doit prendre un arrêté municipal afin de prévenir les troubles que pourrait engendrer la divagation de ces animaux. Cependant et pour des raisons inconnues et même si l’arrêté municipal existe, l’abattage des chiens ne se fait plus à Mostaganem. Pour rappel, anciennement, dans les années soixante, la commune de Mostaganem avait tout un service canin qui était tenu par «Blanco» qui se servait de son lasso et de sa 2 CV fourrière. Cette activité préventive est donc une mission bien définie qui consiste à entreprendre des mesures de prudence pour la protection des citoyens contre la rage. Afin de mieux servir les citoyens de sa commune, l’APC doit reprendre, par le biais de ses services d’hygiène, ses missions de dératisation, de désinsectisation, d’abattage des chats et des chiens errants.

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Fragments de l’histoire de Mostaganem (2ème Partie)

Par Y. Benguettat

165883-130425Période Mérinide
Ensuite, nous avons les traces du passage des Mérinides avec la construction de la Mosquée de Tobana, construite par Abou El Hasan, fils de Abou-Yousof Ben Abd el Haqq. Ceci eut lieu en l'an 742 (17 Juin 1340 au 5 Juin 1341 de J.-C.). Pour notre part, nous pensons que cette mosquée a été reconstruite par les Mérinides. Notre hypothèse repose sur la description de Mostaganem et de Mazagran faite par le célèbre géographe Al-Bakri entre 1067-1068 et dans ce cas, il y avait déjà une mosquée à cette époque.

Période espagnole
La prise de Mostaganem a été considérée par l’Espagne comme capitulation avec Don Diego Fernandez de Cordoba en date du 26 mai 1511. Cette prétendue capitulation qui, en réalité, est une domination qui n’a pas eu lieu, suivie de trois tentatives sous forme d’expéditions qui sont restées sans succès. Deuxième tentative: Expédition du 24 mars 1543, en employant le terme exact tel que rapporté par les Historiens qui est « Expédition intitulée: Les Espagnols à Mazagran et la bataille d’Ouréah », par J Rufer. Troisième tentative: Expédition de 1548 par les Espagnols contre Mostaganem le 20 août. Ainsi, Mazagran fut occupée puis reprise par Hassan Pacha, le lendemain, occasionnant une déroute totale des Espagnols à leur tête le Comte d’Alcaudette. Quatrième tentative: Expédition de 1558 par les Espagnols contre Mostaganem le 22 août. Le Gouverneur sortit d’Oran et se dirigea sur Mostaganem. Le 26 août 1558, l’armée espagnole fut battue par Hassan Pacha et le Comte d’Alcaudette, mort aux combats, fut transporté à dos de mulet et enterré à Oran. Nous avons un Saint, illustre personnage, en la personne de Sidi Lakhdar Benkhlouf. Son Mausolée se trouve dans la commune qui porte son nom dans le Dahra.
Ce Saint parmi les Saints de la wilaya de Mostaganem a, dit-on, participé à cette fameuse expédition du 22 au 26 Août 1558 contre les Espagnols. Barde et mystique du 16e siècle, il fut un brillant panégyriste du Prophète. C’est dans un de ses célèbres poèmes épiques qu’il retrace avec précision toute la bataille qui en découle de cette expédition et qui est restée célèbre jusqu’à ce jour. (Quassette Mazeghrene maâlouma).

Période Méhal
Les Mehals avec à leur tête Hamid El Abd. Ils prirent possession de la ville de Mostaganem, bien avant l’entrée des Turcs et c’est au sommet de sa gloire entre 1517 et 1545 qu’il a construit les remparts qui existent jusqu’à aujourd’hui, le Fort Bordj el Mehal devenu Fort des Cigognes (appellation Française), le Fort de Bab El Djerad, la Maison de Hamid El Abd qui est (le musée actuel) le Fort de l’Est qui est (musée actuellement). Dès le début de la colonisation, la Ville de Matmore a été rasée ainsi que le Fort Bab El-Djerad dont il ne reste que quelques traces.

Période turque.
Entrée des Turcs en Algérie avec Aroudj et Kheir Eddine à partir de 918 de l’Hégire (1513 de J.-C.). En 1516, la construction par les Turcs du Fort de Mazagran. En 1518, ce Fort était opérationnel avec un effectif de 1.200 militaires. Il a été aussi occupé par les Français pendant la colonisation de l’Algérie. Les traces de son emplacement existent jusqu’à aujourd’hui. Ce qui reste comme vestiges: la Mosquée qui date de 1516, date de la construction du Fort et la colonne érigée par les Français, en souvenir de la bataille de Mazagran qui eut lieu à cet endroit (Combat du 13 décembre 1839, journées du 3, 4, 5, et 6 février 1840).

Période française entre 1830 1833
La ville de Mostaganem resta sous le commandement turc de 1830 à 1833 avec le plein accord de l’occupant français. Peu de temps après la prise d’Oran le 17 août 1831 par les Français, le Caïd Ibrahim qui commandait la garnison de Mostaganem, fit sa soumission. À la suite du soulèvement des tribus arabes, le Caïd Ibrahim fit détruire Tidjditt par le bombardement en 1832. À partir de cette date, Tidjditt était devenu un champ de ruine. Le tissu urbain qui existait à cette époque, a disparu, laissant quelques vestiges qui ont été absorbés par des nouvelles constructions. Histoire de Mostaganem et de Mazagran. Par J. Rufer chapitre VI. La dernière période de la domination turque et l’arrivée des troupes françaises.

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Le récursif vol de câbles électriques inquiète

Par Y. Zahachi

La Direction de la distribution de l’électricité et du gaz de la wilaya de Mostaganem a récemment tiré la sonnette d’alarme suite à une série de vols de câble en cuivre survenus durant les mois de mars et avril. Pas moins de six actes de vol ont été recensés dans les communes de Safsaf, Bouguirat, Oued El Kheir, Aïn Tèdeles et Sayada, entraînant la perte de près de 1,08 kilomètre de câbles. Ces incidents, qualifiés de graves atteintes aux infrastructures énergétiques, ont causé des perturbations notables dans la distribution de l’électricité, affectant le quotidien des citoyens dans plusieurs localités. Les équipes techniques de la circonscription électrique d’Aïn Tèdeles et de Mostaganem sont intervenues à chaque fois avec célérité pour rétablir le courant et limiter les désagréments subis par les abonnés. La Direction a déposé une plainte officielle auprès de la Gendarmerie nationale qui a ouvert une enquête afin d’identifier les auteurs de ces actes de vandalisme et de sabotage. Dans un communiqué, la Direction appelle l’ensemble des citoyens à faire preuve de vigilance et à signaler toute activité suspecte liée à des vols de câbles électriques ou à des actes de vandalisme sur les installations telles que les transformateurs. Elle invite également la population à collaborer avec les services de sécurité afin de prévenir de nouveaux incidents. Soucieuse de la sécurité et du confort de ses abonnés, la Société de distribution d’électricité et de gaz de Mostaganem assure que ses équipes restent en alerte permanente et prêtes à intervenir en cas d’urgence, qu’il s’agisse d’incidents affectant le réseau électrique ou celui du gaz. Un numéro vert, le 3303, est mis à la disposition des clients, accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, pour signaler toute anomalie ou pour toute demande de renseignements.

 


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