Après l’annonce du début des inscriptions des employés à l’achat du mouton de l’Aïd. Les «sans revenu» livrés à un parcours de combattant

Avoir un revenu fixe aide à se procurer un mouton pour l’Aïd Al Adha alors que pour les «sans revenu» ou les «sans emploi», ce serait en effet un vrai parcours de combattant. Après l’annonce de l’ouverture des inscriptions dans les listes pour l’acquisition des moutons de l’Aïd Al Adha, en faveur des employés du secteur public, les familles démunies ou dans le besoin qui ne disposent pas d’un travail préalable et donc d’un revenu fixe, ne savent plus désormais à quel saint se vouer, tellement elles sont confrontées à un vrai dilemme, en raison de la cherté des bêtes de sacrifice depuis d’assez longues années. Le grand problème dans tout cela, et d’après les dires de bon nombre de familles concernées par l’achat des mouton de l’Aïd, est inhérent à la quasi rareté des dons et des contributions des communes habituellement versés dans les aides en faveur des couches vivant dans la précarité sociale. Bien que les marchés et autres points de vente agréés ne semblent pas encore envahis par les éleveurs pour exposer leurs troupeaux aux Oranais, les candidats au mouton de l’Aïd, parmi les démunis, alors que les détails de l’opération d’importation des moutons de la fête sacrée ne sont pas encore entièrement divulgués de manière explicite, il n’empêche que ces derniers sont en quête d’alternatives pour s’offrir à un prix accessible un de ces moutons pour pouvoir se prémunir contre une éventuelle surprise de dernière minute et au cas d’une flambée des prix des bêtes. Il devient évident que les prix du mouton ne seront pas encore cette année 2025 à la portée du citoyen lambda au faible revenu puisque son prix sera entre 45 et 60.000 DA pour le prix moyen, ce qui du reste serait loin d’être une simple sinécure. Qu’en sera-t-il des familles sans travail et donc sans aucune ressource ? L’une des astuces auxquelles doivent certainement penser certains citoyens concernés par le problème de disponibilité de ressources financières est d’espérer que leurs noms soient portés ou inscrits dans les listes des employés, à la  place des membres de familles de ces derniers, encore que cette piste soit difficile à se concrétiser car il va falloir tenir compte des vérifications et des contrôles en vigueur des fiches familiales des employés concernés. A noter que les prix des moutons ne sont pas à comparer avec le prix d’un kilogramme de viande d’agneau importée de Roumanie qui est de 1.900 à 2.200 DA car tout peut survenir sur le marché des bêtes en Algérie, tant les prix n’ont jamais ou presque été plafonnés ni dictés par les éleveurs d’une manière rationnelle, en raison des fluctuations incessantes du marché local.


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