Sayada. Modernisation du centre équestre de «Dabdaba»
Par Y. Zahachi
La wilaya de Mostaganem est en train de vivre un moment charnière dans le domaine du sport équestre, grâce aux travaux d'agrandissement et de modernisation en cours au centre équestre de « Dabdaba », Commune de Sayada (Mostaganem). Ces aménagements visent à transformer l'établissement en un lieu de référence pour les compétitions nationales et internationales, tout en renforçant son attractivité pour les touristes et les passionnés des sports équestres. Les travaux actuels au centre équestre de Dabdaba ont pour objectif principal d'améliorer l'esthétique et d'optimiser les infrastructures existantes. Cela inclut la création d'installations modernes capables d'accueillir des événements festifs et des compétitions de haut niveau. L'objectif est de positionner Mostaganem comme un pôle attractif à l'échelle nationale et internationale, en mettant en avant son patrimoine équestre et en dynamisant l'économie locale. Le projet de modernisation du centre équestre de Dabdaba s'inscrit dans une stratégie plus large qui associe, aussi, le centre équestre de Kheireddine (ex-Haras Metidji). Cette collaboration vise à valoriser le patrimoine équestre de la région tout en promouvant le développement économique de la wilaya. En combinant sport, culture et attractivité territoriale, Mostaganem ambitionne de devenir un lieu incontournable pour les amateurs de sports équestres et les acteurs du tourisme. La transformation du centre équestre de Dabdaba est susceptible d'avoir un impact significatif sur l'économie locale. En attirant des compétitions internationales et en renforçant l'offre touristique, la wilaya pourrait générer de nouvelles opportunités d'emploi et stimuler les activités économiques liées au tourisme et à l'événementiel. De plus, cette initiative contribuera à promouvoir la culture du cheval, en mettant en valeur les traditions et les compétences locales dans ce domaine. En somme, les travaux en cours au centre équestre de Dabdaba à Mostaganem représentent une étape cruciale dans la stratégie de développement des sports dans la wilaya, visant à la fois à améliorer les infrastructures sportives et à renforcer l'attractivité touristique et culturelle de la région. Autrement dit, ce projet de modernisation représente une avancée significative pour la région, offrant aux passionnés d’équitation des équipements de haut niveau tout en contribuant au dynamisme économique local. Avec ces nouvelles ambitions, Mostaganem se positionne comme une destination de choix pour les événements équestres et un moteur de la promotion du patrimoine équin en Algérie.
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Fragments de l’histoire de Mostaganem. D'où vient le nom de la ville?
Par Y. Benguettat
Mostaganem a eu une Histoire très mouvementée et intimement liée à celle du pays. L’Histoire de Mostaganem a été déjà racontée sous différentes formes et je laisse à chacun de faire sa propre lecture.
Le nom de Mostaganem
Une autre question qui est celle du Nom de la ville à qui on a attribué plusieurs hypothèses aussi farfelues les unes que les autres. La plus simple et la plus rationnelle et le Nom de MURUSTAGA qui est à l’origine: le site était occupé par les Phéniciens. Le doute vient d’être levé concernant la présence phénicienne à Mostaganem. Les travaux de recherches menées en 2007 par une équipe de spécialistes confirment et attestent de la présence de céramiques phénicienne. Voir (Travaux de recherche Brahim Boussadia, Jordi Diloli Fons, David Bea Castano, Samuel Sardaseuma). Titre de l‘étude: «La présence sur la côte occidentale algérienne: Etat et approche de la question)».
Période Romaine
Port punique du nom de MURUSTAGA la Ville fut reconstruite par les Romains au temps de Galien (260-268) après J.-C suite à un effroyable tremblement de terre qui a ravagé toute la côte. « MURUSTAGA » Murustaga, c’est à travers la notice de 482 seulement que nous savons qu’elle appartenait à la Maurétanie Césarienne. Puis en 484 avec : comme Évêque Marcien de Murustaga qui en était le Vingt-Cinquième. Bien avant cette date nous avons : À Sidi Belaatar (Pont du Chélif) le site de Quiza. Le site de Quiza qui lui est de l’an 238 et avait, le premier à la tête des troupes de l’empire romain : PUPIEN (Marcus Claudius PupienusMaximus) (Catalogue raisonné du Musée de la ville d’Oran). Le site de Quiza. C’est cette ville que Pline nomme QuizaXenitana, ville d’étrangers. Ptolémée lui donne le titre de colonie et l’Itinéraire d’Antonin celui de municipe. Elle appartient à la Maurétanie Césarienne. Les ruines de Quiza se voient encore sur la rive droite du Chélif, entre le village appelé Sidi Belaatar (Pont du Chélif) et la mer, à trois kilomètres et demi du village. Elles s’étendent au pied et sur les pentes d’un plateau escarpé, couronné jadis par une citadelle « qui est le fortin de Sour (Bellevue) ». Les restes de son port se trouvent à l’embouchure du Chélif, sur la rive droite. Ce port était à sept kilomètres de la ville dont les ruines sont connues aujourd’hui sous le nom de El Benian.
Période Conquête Arabe
Après les Romains, Mostaganem fut envahi par les différentes conquêtes dont les traces de leur passage existent encore tel que : Le rempart qui porte le nom de Sour- Kelmitou (qui est Sour ou Bellevue commune de la Daïra de AïnTedles. Cette ville a existé. Afin de nouer de nouvelles alliances, la fille du prince fut mariée à Rafa-Ben-Harret qui était un Officier de Oqba sous le khalifat de Osman en (63 Hégire 645 J.- C). Avec ces informations, nous avons une autre piste de recherche qui nous permet de dire que Sour (Bellevue, Sour koul-Mitou) devait être cette citée fortin qui protégeait Quiza se trouvant en contrebas. Il est à noter qu'aucun autre site que celui-ci ne correspond pas à ces descriptions. Donc vu la configuration du site de Sour, qui lui se trouve en hauteur avec les restes de sa muraille et celui de Quiza, nous permet de dire que l’histoire de ces deux sites sont intimement liés si on se réfère aux différents descriptifs des sites de cette époque.
Période Arabe D’après Al Bakri
Le livre est écrit en 1067- 8 à Cordoue, en Al-Andalus. Manuscrit traduit, sur les écrits descriptifs sur la ville de Mostaganem et Mazagran qui remontent à Al-BakriGéographeAbu UbaydAbdAllah ibn Abd al-Azizibn Mu?ammad al-Bakri ou Abu Ubayd al-Bakri, géographe et historien arabe de l'Hispanie musulmane, est né en 1014 à Huelva. Fils de l'émir de la taïfa de Huelva et Saltes, al-Bakri a passé la majeure partie de sa vie à Cordoue où il est décédé en 1094. Livre des routes et royaumes, Mu'jam ma ista'jam.
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Stidia. Le braconnage perturbe l’écosystème forestier
Par S. Benmaamar
Le braconnage est un problème majeur dont les conséquences sur l’écosystème sont souvent dommageables. Les effets désastreux sur la biodiversité sont une réelle menace de survie de nombreuses espèces animales. Au niveau de la forêt de Stidia, localité à l’Ouest de Mostaganem, on s’alerte sur la prolifération de chasse illégale. Certains chasseurs malveillants s’exercent au braconnage même si la loi 04-07 du 27 Joumada Ethania 1425 correspondant au 14 août 2004 relative à la chasse, interdit cette activité en dehors de la saison ouverte. Les chasseurs de l’association des chasseurs de Ain Nouissy dénoncent certaines pratiques qui sont non conformes aux conditions d’exercice de la chasse en Algérie. Selon des informations émanant de cette même association, des individus s’exercent à la chasse illégale dans l’espace du couvert végétal de la commune de Stidia massacrant du gibier et portant atteinte à la faune et la flore notamment lapin, perdrix et autres espèces. Ils pratiquent la chasse au lévrier (Slougui) hors saisons pendant les mois de mars, avril, mai, juin, juillet et août en pleine période de la reproduction animale. La forêt de Stidia s’étend sur une grande superficie du côté douar Ouled Amar étant autrefois, dense, avec une végétation bien fournie alors que ce couvert végétal forestier a été impacté par la sécheresse provoquant ainsi un déséquilibre de la flore laissant la végétation clairsemée. Il y a aussi la menace de la faune et de la flore du fait du pacage abusif et du braconnage au lévrier. C’est à cause de ce phénomène de chasse illicite au lévrier, les membres de l’association de chasseurs sont outrés d’observer de tels comportements malveillants, dénoncent ces pratiques illicites et alertent les services concernés sur les conséquences nuisibles du braconnage. Ces derniers exhortent les autorités afin de mettre fin à cette pratique qui perturbe l’écosystème forestier de la région. Faut-il souligner que chasser en période de fermeture engendre l’extinction de nombreuses espèces car les braconniers n’ont aucune considération pour le statut d’espèces menacées ni aucun respect de la loi. La faune et la flore jouent un rôle prépondérant dans la biodiversité et l’environnement dans son ensemble. L’autre conséquence du braconnage est que certaines fonctions écologiques ne peuvent plus être remplies, lorsque certaines espèces disparaissent de l’écosystème. À long terme, le braconnage des animaux entraînera la disparition des espèces végétales concernées et perturbera donc à nouveau l’équilibre écologique de l’ensemble de la forêt et à Stidia c’est aussi le cas.