Ne dit-on pas que l'état d'avancement et d'évolution qualitative d'une société se mesure à l'aune d'une bonne gestion de la Cité ? Ces derniers temps, plus d'une vingtaine de projets ont été lancés dans plusieurs secteurs de la vie socioéconomique, touchant plusieurs communes de la wilaya. Aujourd'hui, Saida ne ressemble plus à ce qu'elle fut. L'exode rural a tout bouleversé si bien qu'on rencontre des difficultés pour trouver un Ouled Bled de souche et au point où chacun se méfie de l'autre. Le fameux train de Saida, longtemps chanté par les amoureux de Madinet el-Ogban, n'apporte plus de belles choses comme avant à la grande tristesse des enfants de la ville qui partent un à un dans un voyage éternel et dans l'anonymat. Le peu qui reste, écoute les soupirs de leur ville. Aujourd'hui, n'est pas écolo qui veut, diriez-vous et chacun a son petit jardin secret. L'harmonie est étrangère aux mœurs du coin. "Saida ne mérite pas un tel sort", avait dit un jour un ex-wali. Certains responsables, gagnés par la folie des grandeurs, ont joué à la roulette russe le destin de son développement et c'est pour cette raison qu'elle est restée une wilaya fermée et livrée à la spéculation sous toutes ses formes et à l'affairisme en vase clos. Que doit-on dire d'une wilaya qui ne possède pas ses propres notables? Que doit-on dire de ses responsables qui sont "allergiques" au regard d'autrui? Ils commettent des fautes et des inepties de gestion mais ne tolèrent pas que l'opinion publique le sache et que la presse en parle. Quitte à heurter certaines sensibilités, disons qu'il existe à Saida des hommes et des femmes, contrairement à ce qui se dit ici et là, marginalisés par les "mouches bleues" qui ont fait main basse sur la Ville. Désormais, la guerre est ouverte entre la force du lion et la ruse du serpent. A Saida, tout se sait et rien ne se cache et la rue étouffe sans la rumeur. Certains de nos citoyens, élevés aux hormones de la magouille, se conduisent comme des guignols dès l'apparition d'un "officiel". Se débarrasser de ces «Hommes-Caméléons» n'est pas chose facile. Les scientifiques doivent se pencher sur l'étude de la composition de l’ADN de ces messieurs. Ils doivent avoir des gènes différents des nôtres puisque ils ne connaissent ni la honte ni la décence et encore moins la pudeur. Quoiqu'il en soit, avec ou sans, Saida bouge dans le bon sens… A bon entendeur… Salut !
L'exode rural a tout bouleversé à Saïda. La ville avance ou recule?
- par OULD OGBAN
- Le 06 Avril 2025
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