Logements à Sirat (Mostaganem). Anxieux, les souscripteurs du LPA exacerbés

Ces dernières années, dans la wilaya de Mostaganem, les autorités ont déployé d’énormes efforts, sur l’ensemble du territoire, pour non seulement satisfaire les besoins en logements mais aussi mettre fin au logement précaire et aux bidonvilles. C’est une réussite incontestable. Les programmes à venir sont considérables car la politique du logement en Algérie est d’abord un acquis dont la dimension sociale est réellement un vecteur de développement historique. Toutefois, il faut le souligner, il y a des contraintes relatives aux délais de réalisation de certains programmes soit dans ceux du logement social ou autres. Dans la wilaya, le lancement de la promotion immobilière a, quelques fois, çà et là, engendré des incommodités pour les souscripteurs. Certaines entreprises ou promoteurs immobiliers engagés ont fini par des faillites ou par des retards irrattrapables, laissant en rade les bénéficiaires. Ceci a fait couler beaucoup d’encre dont des conséquences car les familles qui ont engagé leur argent, sont restées coincées avec à la clé des dettes et les paiements de location de leur hébergement. Aujourd’hui, nous mettons la lumière sur le cas d’une entreprise qui est engagée dans la construction de 20 logements LPA dans la commune de Sirat, daïra de Bouguirat. Cette entreprise qui devait réaliser un programme de 20 logements et 11 locaux commerciaux en 18 mois, semble traîner excessivement le pied. Certaines voix se sont élevées sur les réseaux sociaux, à Sirat, car les bénéficiaires qui attendent depuis longtemps, se sont d’abord confrontés à trouver une assiette foncière, ce qui a déjà pris des années et aujourd’hui, ils se trouvent confrontés à la lenteur du chantier. Selon certains, les petits travaux roulent avec quatre employés et semblent ne pas avancer du tout. Ces souscripteurs, incommodés, disent avoir informé les autorités du laxisme du promoteur mais ils se sont plaints de leurs situations qui les tirent vers le désagrément des loyers qu’ils paient sans espoir de voir s’achever ce projet. D’autres s'exaspèrent du fait que le chantier de seulement 20 logements est comme engourdi. En plus, ce qui les incommode, c’est aussi que le promoteur ait décidé, pour leurs documents des bénéficiaires, de les envoyer dans un notariat dans une autre wilaya, plus précisément à Mazouna, dans la wilaya de Relizane. Quelques-uns, avec un pressentiment de crainte persistante, espèrent voir l’intervention de monsieur le wali afin que cette entreprise s’active pour mettre les moyens contractuels, en vue de soulager les souscripteurs qui vivent dans l’angoisse de voir ce chantier s’arrêter pour de bon… Ils savent, quand même, que les moyens de l’entreprise sont limités car avec 04 employés, on n’y arrivera peut-être jamais à livrer ces logements de la phobie. À ce rythme-là, une faillite n’est pas à exclure, ce qui sent le non professionnalisme dans les engagements du promoteur.


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