Aid El Fitr. «Pont virtuel» et reprise de travail dimanche

Les trois jours de l’Aïd El Fitr (lundi, mardi et mercredi) ont coïncidé cette année 2025 avec la semaine ne privant pas pour autant les Algériens du «pont virtuel» de la journée de jeudi, grâce à un calendrier quelque peu généreux pour pouvoir se déplacer assez loin et avoir la possibilité de voir la famille après une longue absence. Ce qui, a priori, n’était pas le cas des Aïds passés où les citoyens et les fonctionnaires notamment étaient privés de longs déplacements hors du territoire où ils travaillaient et par conséquent, étaient sommés de rejoindre leurs postes sitôt la fête célébrée encore que la durée des fêtes de l’Aïd El Fitr et Aïd El Adha fixées depuis le mois de mai 2023 par le Conseil des ministres à trois jours, au lieu de deux, aura été clémente pour les «accros» parmi les Algériens aux déplacements lointains et voyages de courte durée durant l’Aïd. Quel est l’impact sur le travail? A Oran, la journée du jeudi 3 avril, mettant fin à la célébration de l’Aïd en trois jours, a été considérée par de larges franges de la population des commerçants mais aussi de travailleurs comme un «pont» leur permettant de rallonger leur repos festif et de quoi, se procurer une occasion en or pour visiter leurs parents dans les contrées retirées du pays quoique les instructions faisant état d’une obligation aux cadres aux postes clés ou sensibles d’être à leurs postes sitôt la fête célébrée légalement. Allusion aux responsables aux postes clés et où des instructions fermes leur ont été données pour assurer la permanence à même de garantir la continuité du service public durant les trois jours de l’Aïd El Fitr et d’être présents en cas de toute éventualité comme le stipulent le règlement et les lois de la République. A notre déplacement sur les lieux, nous avons constaté que pratiquement tous les responsables locaux de plusieurs secteurs stratégiques étaient à leurs postes qui pour le travail, qui encore pour recevoir les congratulations de l’Aïd. La tendance ne semble pas toutefois avoir été respectée par certains commerçants et même des employés d’autres secteurs aux portefeuilles présentés «peu influents» y compris par des employés d’antennes et ou ne pas aller au travail ou à une administration serait perçu comme un «privilège» octroyé prétendument par la journée de jeudi dernier, mise à profit par beaucoup de familles oranaises pour ne pas raccourcir les délices des célébrations et des visites.