«Oran comme les autres villes du pays est confrontée à un grave problème d’occupation illégale des trottoirs par les cafés, commerces et stationnement anarchique». L'occupation illégale et sauvage de l'espace public ne cesse de prendre de l'ampleur en Algérie et toutes les villes en souffrent. A Oran, c'est une anarchie qui se propage en toute impunité. Pourtant, l'occupation du domaine public exige une autorisation délivrée conformément à un arrêté communal ou tout autre autorité qui autorise les particuliers à occuper provisoirement une superficie n'excédant pas le tiers de la totalité de la surface des trottoirs. Cependant, ces autorisations sont exceptionnelles et reposent toujours sur une décision administrative autorisant expressément l'occupation exclusive d'une portion du domaine public. Le cas de la deuxième wilaya du pays est frappant. De nombreux commerçants au niveau du Bd Mascara, Sananes, Maraval et ailleurs refusent toujours de rompre avec ces pratiques à la fois illégales, provocantes et hors la loi. Ils n’ont ni l'autorisation pour occuper le trottoir ni le droit de squatter les lieux de stationnement des voitures. Une façon de dire haut qu'ils sont ''couverts'' pour oser s'adonner à ces pratiques, sans oublier aussi les marchands ambulants, qui, malgré les efforts des autorités locales, continuent à semer l'anarchie et à différents moment de la journée dans plusieurs points de la ville. Les cafés, restaurants et autres commerces ont pris la fâcheuse habitude d'envahir l'espace public occupant le trottoir réservé au passage des piétons. Pots de fleurs, chaises, tables et autres constructions anarchiques occupent les trottoirs et espaces publics sans aucune vergogne au détriment des citoyens contraints de marcher sur la chaussée à leur risque et péril. Ces commerçants fructifient leur capital au détriment des citoyens. Ils étendent leurs commerces en grignotant sur l'espace public. Les conséquences de cette pratique sont nombreuses et potentiellement dangereuses, particulièrement pour les enfants, les personnes à mobilité réduite et les non-voyants.