L'agression sioniste a fait déjà plus de 50.000 victimes. Les Ghazaouis au bord de la famine

Dans quelles conditions les Ghazaouis sont-ils entrés en plein ramadhan ? mangent-ils à leur faim ? A Ghaza où les bombardements ont laissé des milliers de familles sans abris et les maisons détruites, le ramadhan 2025 s’annonce plus éprouvant que jamais et les habitants n’ont plus rien pour rompre le jeûne. Les marchés sont vides, l’électricité est coupée autant que l’aide humanitaire nécessaire. Que devraient-ils espérer de plus? Les experts de droits humains consentent à admettre que ni la communauté internationale encore moins l’ONU ne devraient aujourd’hui se voiler la face pour avoir accepté le fait accompli du laisser-faire de Benjamin Netanyahu. Ce dernier donne visiblement l’apparence de Sharon Bis ne courant plus de risque de sanctions à couper les aliments, l’électricité provenant de la principale usine de dessalement de Ghaza et à reprendre les frappes et les hostilités contre les Ghazaouis actuellement en profusion depuis le 18 mars. Un «Plan enfer» à trois segments (nourriture, électricité et eau ) qui entre dans la sale besogne du sinistre premier ministre israélien visant la paupérisation, l’affamement et la soif de la population palestinienne de Ghaza. Un autre ramadhan sanglant auquel exposent apparemment les Palestiniens de l’enclave. Que mangent- ils que boivent-ils durant ces vingt-quatre jours de jeûne? Un ramadhan loin d’être évident quand on sait la sensibilité extrême de sa population devant la faim et la soif deux ennemis majeurs durant le mois sacré. Depuis la reprise des opérations militaires israéliennes, le 18 mars, au moins 673 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. L’ONU a averti, vendredi, qu’un million d’enfants, se trouvant dans la bande de Gaza, sont soumis à un traumatisme massif et sont en proie à une crise humanitaire. Depuis la reprise des opérations militaires israéliennes, le 18 mars, au moins 673 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. Le bilan vient de dépasser la barre des 50.000 morts. l’ONU continue à distiller des communiqués au lieu de forcer les sionistes à cesser leurs frappes durant ce ramadhan. Elle s’est contentée d’avertir vendredi qu’un million d’enfants, se trouvant dans la bande de Gaza, sont soumis à un traumatisme massif et sont en proie à une crise humanitaire. Les habitants sont obligés de fuir à nouveau. Avec la reprise des frappes israéliennes, ils retournent dans les zones humanitaires qu’ils avaient quittées pendant le cessez-le-feu. Il y a les bombes et la faim, l’autre arme de ce conflit. Israël fait de son plan de géométrie à trois variables une arme redoutable à longue portée. Les spécialistes n’ont pas tort de penser ou de dire ouvertement que l’objectif de Netanyahu est de réinvestir Ghaza et exterminer sa population. Devant un centre de distribution, on se bouscule pour un bout de pain ou une simple soupe. Dans des villes détruites comme Beit Lahia, au nord de l’enclave, Gaza (Nouvelle fenêtre) dépend essentiellement de l’aide humanitaire, mais elle n’arrive plus et les stocks sont presque épuisés. “On souffre de plus en plus. Même les fruits et les légumes, on n’en a pas”, déplore une habitante. L’eau est aussi devenue une denrée rare. Dans un quartier de la ville de Gaza, dès qu’un camion-citerne arrive pour distribuer de l’eau potable, il est pris d'assaut. Des frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont fait au moins 21 morts, ont déclaré lundi les autorités sanitaires locales, alors que l'armée israélienne mène des opérations à Rafah, près de la frontière égyptienne. Selon des responsables sanitaires, Israël a tué près de 700 Palestiniens depuis la reprise de ses attaques sur la bande de Gaza mardi dernier, mettant fin à plusieurs semaines de calme relatif qui ont suivi l'introduction d'un cessez-le-feu en janvier. Parmi ces décès, au moins 400 sont des femmes et des enfants, ont indiqué les responsables. Le Hamas a déclaré que plusieurs de ses hauts responsables en matière de politique et de sécurité ont également été tués. Israël dit avoir repris ses opérations militaires dans le but de forcer le Hamas à libérer les otages encore détenus dans l'enclave palestinienne. À Rafah, les autorités locales ont déclaré que des milliers de personnes étaient prises au piège à l'intérieur du quartier de Tel al-Sultan, où Tsahal a envoyé une partie de ses forces. "Le contact avec les régions avoisinantes a été complètement coupé et on ne sait pas ce qui est arrivé (aux personnes prises au piège). Des familles sont coincées en dessous de débris, sans eau, nourriture ni médicaments, alors que les services de santé se sont complètement effondrés", ont-elles rapporté dans un communiqué. Selon le service palestinien d'urgence civile, 50.000 personnes sont bloquées à Rafah. Dimanche, les autorités palestiniennes ont estimé que la guerre a fait plus de 50.000 victimes dans la bande de Gaza. Berlin s'est dit «extrêmement préoccupé» lundi par les informations faisant état de «nombreuses» victimes civiles dans la bande de Gaza depuis la reprise des opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien.


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