La droite et l’extrême droite autant que les «malades» de l’histoire de la révolution algérienne ont avalé une couleuvre pour s’être résignés devant la volonté du peuple algérien à se libérer du joug colonial. Une liberté que la France coloniale et les nostalgiques de l’Algérie française n’ont jamais voulue ni pensée. Depuis l’indépendance c’est la crise la plus grave et la plus enlisée qu’ont jamais connue les relations algéro-françaises. Une crise qui, après avoir été diplomatique, prend progressivement un relent colonial suite aux déclarations de certains hommes politiques de droite ou d’extrême droite en France qui n’ont jamais admis le fait que l’Algérie soit indépendante. Chaque année en Algérie les manifestations de célébration de la Fête de l’indépendance et de la jeunesse sont grandioses et festives avec à la clé des parades militaires exceptionnelles. Cette Fête glorieuse avec ses traditionnels éloges des Chefs d’Etats du monde sont encore mal acceptés, mal digérés par une partie de la droite française. C’est la preuve irréfutable que le pays a arraché sa liberté au prix des sacrifices d’un million et demi-million de chouhada. L’Algérie n’a pas reçu de «cadeau de l’indépendance » contrairement à certains pays. C’est la raison essentielle que la France coloniale, ses relais et les nostalgiques de l’Algérie française vouent toujours de la haine et un mépris envers la révolution algérienne de 1954 qui a mis fin à la domination française qui aura duré 132 ans d’occupation. Et il faut le faire. Parmi tous ces hommes ennemis de l’Algérie qui ont gravé leur nom dans les sales annales d’anti algérien, figure le non moins tristement célèbre ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. Cet homme soi-disant politique nourrit autour de lui la haine, l'exaspération et la désinvolture. Ses propos sur l’Algérie sont à chaque fois pris avec des pincettes d’autant plus que les spécialistes lui reconnaissent d’appartenir «à une partie de la droite française qui n'a jamais accepté que l'Algérie ait arraché son indépendance et que cette dernière ne lui a pas été octroyée par la France » a soutenu l'éditorialiste et spécialiste français des questions internationales, Anthony Bellanger. "Bruno Retailleau appartient à une tradition de la droite française qui n'a jamais pu admettre que l'Algérie (ait arraché) son indépendance et qu'on ne la lui a pas donnée.
L'Algérie a fait une révolution en 1954. Elle a arraché son indépendance et a dit «non» à la France", a souligné l'éditorialiste de France info TV. "Mais cette partie de la droite française, dans laquelle des militaires et l'establishment avaient placé tant d'espoir, s'exprime encore comme Retailleau", a ajouté Anthony Bellanger sur le plateau d'une chaîne de télé. De son côté, le parti politique, La France Insoumise (LFI), a indiqué vendredi que Bruno Retailleau utilisait "l'ensemble des prétextes possibles" pour s'attaquer à l'Algérie, soulignant que cette "escalade" vise "des intérêts personnels". Interrogée par la radio France info, la présidente du groupe parlementaire LFI, Mathilde Panot, a dénoncé l'utilisation par Retailleau de "l'ensemble des prétextes possibles pour hausser le ton avec l'Algérie et pour mener à une escalade qui vise finalement à des intérêts personnels", dans sa course à la présidence du parti de droite Les Républicains (LR). Mme Panot a ajouté que "l'escalade" engagée par le gouvernement français contre l'Algérie était "irresponsable". Concernant la question de l'émigration, Mme Panot et le député LFI, Eric Coquerel, président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, ont assuré que l'Algérie avait le même taux d'acceptation des Obligations de quitter le territoire français (OQTF) que d'autres pays comme le Maroc ou la Tunisie. Mercredi, le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon avait vertement dénoncé le ministre français de l'Intérieur pour ses attaques contre l'Algérie, lui rappelant que c'était au ministre des Affaires étrangères de s'occuper des questions liées à l'émigration. Pour rappel, plusieurs voix se sont élevées en France pour critiquer la campagne de désinformation menée par des ministres et responsables français ainsi que par l'extrême droite qui s'attaquent quotidiennement à l'Algérie.
Retailleau fait partie de ceux n'ayant jamais accepté l'indépendance de l'Algérie. Les nostalgiques de «l'Algérie Française»
- par B.kamel
- Le 22 Mars 2025
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