Comme chaque période de ramadhan, le phénomène de la vente de produits halieutiques et produits laitiers prend de l’ampleur dans certains marchés de la ville d’Oran ou dans des baraques de fortunes érigées çà et là. Pourtant interdites par la loi, certaines pratiques commerciales semblent avoir la peau dure. En dépit des diverses campagnes lancées par la direction du commerce, de la DDS et de l'association nationale des consommateurs, certains marchands de produits halieutiques et poissons et produits laitiers, sans scrupules, trouvent toujours des astuces pour arnaquer le consommateur surtout en cette période de Ramadhan où la demande est en hausse. Ce produit est vendu à l'air libre, sous un soleil de plomb, exposé à la poussière, aux insectes.... Alors que cette activité est régie par des conditions strictes, un local commercial propre, les produits doivent être exposés dans des présentoirs frigorifiques propres et à une température stable. Malheureusement dans la réalité, la situation est autre, les choses se passent autrement devant l'absence de contrôle de diverses directions à savoir la DCP, DSP et les services d'hygiène des APC. Pour certains responsables, cette absence est due en particulier au manque de personnel et à l'insécurité dans certains marchés. En plus de ces conditions d'hygiène déplorable, l'arnaque et la fraude continuent et touchent tous les produits alimentaires dont le poisson. En effet, dans plusieurs marchés et trottoirs du poisson surgelé, décongelé est vendu comme frais. Aides de gain facile, certains pseudos marchands profitent de l'ignorance des clients pour écouler le poisson décongelé au prix du frais. Le poisson est devenu un produit de luxe, du fait du prix de la sardine et à plus de 1800 et même plus le kilo, les autres catégories de poisson et fruit de mer enregistrent également une hausse vertigineuse, en plus d’être tout simplement hors de portée pour les petites bourses. En attendant, notre pays peine désormais à fournir suffisamment de poisson à la population pour sa propre consommation. Cela est dû, nous dit-on, à une pêche clandestine et prédatrice qui ravage les ressources halieutiques, en ce moment le poisson n'a pas la côte auprès des citoyens algériens. Une hausse des prix jamais égalée est enregistrée. Concernant les fruits et légumes sont aussi en hausse, abordables pour certains, mais plus élevées pour d’autres. Par exemple, la pomme de terre est vendue à 140 dinars, la tomate à 100 dinars, en ce qui concerne les fruits, le prix d’un kilo de fraises est entre 500 et 600 dinars le kg, les oranges entre 150 et 200 dinars au niveau de divers marchés de la ville.
Produits halieutiques, fruits et légumes... Envolée des prix durant le Ramadhan
- par Youcef. Chaibi
- Le 22 Mars 2025
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