La cherté de le vie pousse de plus de plus de gens à rompre le jeûne «dehors». Quand les produits les plus prisés sont dans le hit parade

Qu’est-ce qu’il faudrait espérer acheter moins cher, durant ce Ramadhan 2025? Les légumes les plus convoités par les ménages, durant ce mois de Ramadhan, affichaient lundi 17 mars, les 140 DA le kilo alors que les viandes blanches plantaient entre 430 et 480 DA le kilo, de quoi au fait flairer une cherté de la vie qui pousse de plus de plus de gens à rompre le jeûne «dehors» en cette fin de Ramadhan peu clémente et ce, au vu des chiffres, a priori, instables qui règnent sur le marché local tellement les contrôles des prix se sont fait rares depuis l’entame du mois sacré. Cela fait plus de quinze jours que les prix des légumes et des viandes sont inchangés tandis que d’habitude, un fléchissement des prix apparaissait dès la première quinzaine du Ramadhan. Les consommateurs qui n’en ont cure, tellement ces hausses de prix sont injustifiées, leur sautent aux yeux comme un «fait banal», au fil des Ramadhans précédents, sont dubitatifs et pantois sur l’état de dérision auquel est parvenue la mercuriale, au niveau de la plupart de marchés notamment celui de la Bastille devenu du reste, depuis le début de ce mois, «un vrai épouvantail» pour les consommateurs.
Le commun des consommateurs doit certainement se frotter les sourcils à la vue des prix des poissons pratiqués sur le marché local et qui dépassent pour leur écrasante majorité les 1.400 et les 1.500 DA le kilo. Pour la sardine, il ne faut guère être fort surpris par son prix qui plafonne ces derniers jours les 1.600 DA le kilo. Un sentiment d’exaspération commence peu à peu à gagner les esprits des citoyens au faible revenu qui s’aperçoivent alors que les prix des légumes les plus demandés comme la pomme de terre, la tomate et la laitue sont expressément gonflés, du fait des pratiques spéculatives tant réprimées par les lois et ce, malgré tous les efforts fournis par les pouvoirs locaux.
C’est un secret de polichinelle que le commun des visiteurs de passage, au moment du F’tour à Oran, aura remarqué de visu qu’il y a manifestement de plus en plus de gens et de femmes qui préfèrent rompre le jeûne «dehors» dans les Maidates Ramadhan plutôt que de manger chez soi, avec ce qui en découle comme dépense onéreuse.


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