Dans un passé pas si lointain, au bon vieux temps, les soirées ramadhanesques s'animaient un peu partout à travers les quartiers de la ville et même au niveau des communes rurales. Plus de 15 jours se sont écoulés depuis le début du mois de carême et l'activité culturelle et artistique se concentre uniquement sur le chef-lieu de wilaya. Pour ce Ramadhan 2025, pas de jeu de dominos, pas de partie de belote ou autre jeu de hasard dans les estaminets. La plupart des gens s'offre "FACEBOOK" qui devient chef par excellence des tables ramadhanesques. Au-delà de sa dimension spirituelle, le mois sacré de Ramadhan constitue, pour les maîtresses de maison, une occasion de mettre en valeur leur savoir-faire culinaire. D'autres personnes interrogées affirment qu'Internet est le meilleur endroit pour passer les soirées. "Facebook est mon estaminet, on discute avec des amis pendant des heures entières et quand on n'a plus grand-chose à se dire, on se met sur YOUTUBE pour regarder un film ou écouter de la musique", affirme un citoyen. En somme, l'ambiance nocturne du mois de Ramadhan a perdu de son authenticité à Saida mais la consommation des psychotropes fait ravage parmi les jeunes qui ont la tête... ailleurs.
Chronique ramadhanesque de Saïda. Où sont passées les longues «sahrate» d'antan?
- par OULD OGBAN
- Le 16 Mars 2025
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