Chose promise chose due, dirait le proverbe ! Lors de la dernière campagne électorale pour le deuxième mandat, le président de la république avait, rappelle-on, promit de résoudre le problème de l’alimentation en eau potable, en installant des usines de dessalement des eaux de mer…Il y a un mois, le président était là présent, dans la wilaya d’Oran, pour donner le coup d’envoi d’une superbe station de dessalement (de 300 milles M3/J), à proximité du village de Cap blanc, dans la commune d’Ain El kerma… Actuellement, et depuis le début du ramadhan, en dépit de quelques grabuges qui se sont manifestés au départ, les choses vont bien et l’eau coule à flot…s’il y aurait quelques cadres manquant d’expérience et de qualification professionnelle, cela est une autre paire de manches. Avec 23 autres stations éparpillées le long du littoral algérien, les pouvoirs publics espèrent venir à bout de la grande crise de l’eau potable, sévissant depuis des années en Algérie. La plupart des stations en service depuis quelques années sont des petites usines produisant généralement moins de cent milles M3/J. Il n’y a que les grandes usines (d’une capacité allant entre 3 et 5 cent milles M3/J), qui pourraient ainsi venir satisfaire une demande en eau potable, de plus en plus intense. C’est la guerre de l’eau qui sévit un peu partout dans le monde. Plusieurs parties de la planète Terre sont concernées par de longues sécheresses, ce qui a provoqué un manque de disponibilité en eau potable. L’actuel Monde arabe, la région du Moyen-Orient et notamment la vaste région du Sahel (Afrique) sont les plus touchées par l’indisponibilité chronique de l’eau potable. C’est tout juste pour évoquer seulement les zones géographiques qui nous sont adjacentes. Ce sont les régions qui partagent avec nous le titanesque problème des perturbations pluviométriques. Le climat de ces régions –faudrait-il le rappeler- est marqué par une irrégularité des précipitations et une fréquente instabilité des saisons. Il arrive même, et ceci est remarquablement de plus en plus fréquent, qu'il ne tombe pas la moindre goutte de pluie, pendant deux et trois mois en dehors de la saison estivale. Ainsi, le recours aux astuces rendues disponibles grâce à la technologie, comme le dessalement et l'épuration des eaux usées s’imposent, de plus en plus, en tant qu’ultimes solutions face à la grande soif qui menace ces populations. L’Algérie, plus concernée que jamais, aurait fait des pas de géant dans ce sens. Sans cela, une «révolution de l’eau» aurait éclaté.