Premier congrès international du patient atteint du cancer en Algérie. Le SOS des cancéreux pour une assurance totale

La mise en place de registre au niveau du ministère de la santé a permis d'atténuer les souffrances car le cancer a atteint 49.144 malades dont celui du sein, de la prostate, de la vessie, de l'estomac et du côlon. Les chiffres exhibés par la représentante du ministère de la santé, Djamila Nadir et de Mme Bouderbel, sont effarants mais elles rassurent pour réduire le taux de mortalité et pour améliorer les facteurs de risques. Un grand hommage à titre posthume a été rendu, mardi, au défenseur invétéré des droits des cancéreux, le Pr Kamel Bouzid. Les malades atteints de cancer ont chacun à leur tour relaté leurs expériences respectives en matière de lutte contre le cancer par les différents processus pour la guérison et survivre à cette maladie et aussi grâce au soutien d'accompagnement psychologique et le soutien de l'entourage et de la famille. Mais affirment les malades atteints de cancer dans leurs communications, il faut lutter car ce n'est pas uniquement la responsabilité des médecins mais aussi les prises en charges totales de tous les secteurs dont les assurances, le financement des prothèses etc... Sous le haut patronage du président de la République, s'est ouvert hier à Alger, le premier congrès international du patient atteint du cancer par la Fédération Algérienne des Associations de Patients Atteints de cancer FAAPAC et de l'ONSC pour la conjugaison des efforts pour une meilleure approche de lutte contre cette maladie. Pour ce faire, le ministre de la santé, Abdelhak Sayhi, a parlé devant les présents sur la mobilisation de 11 000 agents affiliés à ce secteur pour aller vers le dépistage, le traitement et la guérison et surtout atténuer les souffrances des cancéreux. Sayhi a énuméré une série de facteurs provoquant la maladie du cancer qui est autre que l'aspect alimentaire dont l'environnement, le stress, les conditions de vie, entre autres. Les intervenants qui se sont succédés au podium à l'occasion de ce congrès international, le premier en son genre, tous étaient unanimes quant à l'urgence de traiter par le dépistage pour arrêter le danger et lutter contre le cancer, une bataille qui nécessite l'effort de tous. Plusieurs ministres ont pris part à ce rendez-vous médical international dont le ministre de la santé, de la production pharmaceutique, du ministre délégué auprès du ministère des affaires étrangères chargé de notre communauté à l'étranger au côté de la présidente de la fédération, Hamida Khetab et du président de l'ONSC, Noureddine Benbraham. Pour la présidente, «les personnes atteintes de cancer, ainsi que les associations qui participent à la lutte contre cette pathologie, exposeront leur expérience et leur témoignage sur cette maladie. Nous les écoutons, non seulement pour les encourager, mais aussi en vue de permettre aux professionnels et aux acteurs de la société civile d’enrichir leurs divers plans de lutte en s’inspirant de réelles attestations», a-t-elle expliqué. En effet et en application des directives du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, il est question de l’assurance de la disponibilité et de la qualité des médicaments pour une meilleure prise en charge des patients et la satisfaction des besoins nationaux. Wassim Kouidri, nouveau ministre de l'Industrie pharmaceutique installé dimanche dernier dans ses fonctions, a surtout insisté sur la disponibilité des médicaments pour le traitement du cancer grâce à un nouveau programme de production par des firmes et sociétés algériennes sans oublier les défis à relever pour passer à une autre étape qui est l'étape supérieure pour atteindre le marché Africain pour une meilleur disponibilité des médicaments anticancéreux. L'objectif étant d'exporter nos médicaments fabriqués localement par SAIDAL et par d'autres firmes nationales vers l'étranger. En ce qui concerne le recours à l'immunothérapie, «cela est nécessaire», rassure l'orateur grâce à la production des produits anticancéreux et des produits chimiques. Les différents intervenants dont d’éminents professeurs en médecine, tous étaient unanimes quant à l'absence de communication, de la relation patient-malade pour la conception de maladies. Ce congrès va améliorer, incontestablement l'expérience avec les malades et une occasion pour informer sur le cancer, soigner et prendre soin des malades, disent-ils, devant les présents à ce premier congrès. Il est attendu une meilleure sensibilisation pour gagner la guerre par soigner des cancers évitables par les préventions, par développer des mécanismes et par le dépistage pour atténuer les souffrances des patients. La guerre à armes douces pour lutter contre le cancer n'a pas encore commencé insistent les intervenants. La conjugaison des efforts entre la fédération et l'ONSC est un partenariat stratégique pour renforcer la lutte contre le cancer. La Fédération des Associations de Patients Atteints de Cancer et l'Observatoire National de la Société Civile s'unissent pour organiser le 1er Congrès International du Patient.