MCO-CRB sera son premier grand défi. Amrani attend son heure

Alors que tous les indices laissent croire que le nouvel entraineur du Mouloudia d’Oran sera Abdelkader Amrani, rien n’avait été officialisé hier en fin d’après-midi. Un accord a bel et bien été conclu entre la direction du club d’El-Hamri, représentée par le président de son conseil d’administration Chakib Ghomari et le désormais ex-coach du Chabab de Belouizdad, mais aucun document officiel n’avait encore été signé hier, soit à une semaine du choc entre les deux équipes dans le cadre de la mise à jour du championnat national de Ligue 1. C’est justement la proximité de ce classique de l’élite nationale qui poserait problème, à en croire une source autorisée. Le CRB avait, à ce propos, certes annoncé via un communiqué que l’aventure d’Amrani à la tête de son équipe-fanion avait pris officiellement fin, sans toutefois confirmer que le contrat liant les deux entités a été résilié. De son côté, après avoir trouvé un terrain d’entente avec l’administration de la SSPA-MCO, ledit technicien a pris le soin d’envoyer une demande de résiliation à la direction du CRB. Aucune réponse ne lui a été envoyée, du moins jusqu’à hier en fin d’après-midi.
Or, ce document lui est indispensable pour pouvoir s’engager officiellement avec le MCO et parapher son engagement contractuel afin d’aspirer, dans la foulée, à bénéficier de sa licence à même de pouvoir prendre place sur le banc de touche. S’il n’obtient pas sa résiliation de contrat du CRB, Amrani ne pourra pas signer au Mouloudia d’Oran. Certaines sources généralement bien informées laissent, d’ailleurs, à penser que la direction du club de Belcourt n’accèderait pas au souhait de son ex-patron technique afin de ne pas lui permettre d’affronter son ex-équipe samedi prochain. Sachant pertinemment qu’il connait cette formation du CRB à la perfection, la direction du CRB chercherait, ainsi, à mettre tous les atouts du côté de son équipe-fanion et parmi ceux-ci, la possibilité de priver l’adversaire mouloudéen de sa meilleure arme, son (futur) entraineur ! Mais comme tout bascule et change très vite en football, il ne serait pas, non plus, impossible de voir la direction belouizdadie signer ledit document au cas où elle trouverait un entraineur qui lui conviendrait dans les plus brefs délais. Cela permettrait au successeur d’Amrani d’être sur le banc du Chabab dès mardi face au CSC de Kheireddine Madoui tout comme il permettrait au premier nommé de diriger le MCO du terrain.