Sauf retournement de situation comme le MCO en connait beaucoup depuis un certain temps déjà, Abdelkader Amrani succédera à Eric Chelle sur son banc pour la seconde partie de championnat. Annoncé démissionnaire du Chabab de Belouizdad, l’homme aux 6 titres nationaux avec 5 clubs différents a, en effet, été contacté par le président du conseil d’administration de la SSPA-MCO, Chakib Ghomari, qui lui a directement transmis la volonté du club d’El-Hamri de l’avoir comme responsable technique. Une offre que Amrani n’a, indique-t-on, pas du tout refusée mais bien au contraire. Mesurant parfaitement la puissance financière de la société étatique et filiale de la Sonatrach qui gère le MCO, le désormais ex-driver du CRB sait, ainsi, que ses prétentions salariales ne seront pas un obstacle. Un accord de principe aurait même été trouvé entre les deux parties qui ont, cependant, évité d’ébruiter l’affaire sous peine de rendre les négociations entre ledit technicien et la direction du Chabab plus serrées que prévu. D’autant plus qu’en faisant le premier pas en s’absentant aux séances d’entrainement et en annonçant à son entourage direct, son adjoint Samir Houhou notamment, son intention de ne plus mettre le pied au club dirigé par Madar Holding, Abdelkader Amrani pourrait ne bénéficier d’aucune indemnité de départ, chose qu’il ne souhaite, du reste, pas. Sur les raisons qui l’ont incité à quitter le CRB pour se retrouver au MCO, des sources très proches du vestiaire belcourtois laissent croire à un différend entre l’entraineur et son président Rabehi. L’ancien coach de l’ASO aurait, à ce sujet, très mal pris le fait que sa direction ne le défende pas face aux multiples et incessantes attaques dont il fait l’objet, aussi bien sur les plateaux TV de la part de certains anciens joueurs du club que de la part d’une grande partie du public belouizdadi qui ne lui, apparemment, pas pardonné l’élimination précoce dès la phase de poules de la Ligue des Champions de la CAF alors que le CRB y participe pour la cinquième fois de rang. Ce manque de soutien, tout comme les pressions exercées par certains managers pour que leurs « protégés » ne soient pas mis sur le black list des joueurs à libérer durant ce marché hivernal des transferts ont, ainsi, fini par avoir raison de la détermination et de l’ambition d’Abdelkader Amrani à qui il ne reste que la résiliation de son contrat pour qu’il fasse, officiellement, partie du passé et de l’histoire récente du CRB. C’est justement ce qu’attend la direction du MCO pour finaliser les pourparlers et pouvoir annoncer, publiquement, sa nomination à la tête de l’équipe-première comme successeur du Franco-malien Eric Chelle, parti rappelle-t-on au Nigéria pour prendre en main les Super Eagles.
Parti du CRB, il rebondit au MCO. Amrani, une question de temps et de résiliation
- par Rachid BELARBI
- Le 25 Janvier 2025
- 223 visites

