Un mandat présidentiel est, avant tout, un programme politique et des objectifs à atteindre. Et, logiquement, tout va converger dans l’intérêt de l’Etat algérien et notamment du bien-être du citoyen. Naturellement, un gouvernement inspire la raison d’être de son existence, de l’idéal de servir et veiller au bien-être de l’ensemble des citoyens. Afin d’éviter de se laisser glisser dans un idéalisme à la lisière de l’utopie, il faudrait reconnaître, que tout travail humain et ce n’est guère une déchéance, est généralement, tacheté d’imperfection et d’insuffisance. Il n’y a –à vrai dire- que ceux qui ne foutent rien, qui ne commettent d’erreurs et d’imperfections. Un programme politique sur papier en état théorique serait différent, quand il est mis en état d’exécution. Il est face à face devant un tas de pierres d’achoppement et des problèmes objectifs engendrés par une réalité intérieure ou internationale qui n’est pas, toujours, à notre avantage. La mise en exécution du programme politique irait se transformer en une désolante lutte acharnée, si par exemple, ce programme prévoyait des projets qui pourraient porter atteinte aux intérêts de quelques groupuscules maffieux agissant dans l’ombre, contre les lois de la République. Cela va engendrer des réactions hostiles et agressives de la part de cette gent, aux intérêts touchés. Tout engagement de la part d’un président de la République, d’un P-APC ou tout autre élu, serait fortement tributaire des circonstances politiques, économiques et sociales qui l’environnent. Nous avons constamment dénoncé l’impuissance de l’Etat devant la mainmise et l’influence grandissante des barons des réseaux de l’économie informelle. Toutefois, nous sommes conscients des jeux et des enjeux, de ce fait, accomplis. Cette mainmise est justifiée par la capitulation de l’Etat devant la puissance redoutable des chefs de réseaux. La période que nous appelons l’ère de la liberté, du pluralisme, était au fait, l’époque où l’Etat avait été affaibli par préméditation. Par qui? Et bien, par ceux dont le fleurissement des intérêts exigent absolument un Etat apprivoisé, miné par la corruption et infecté par le clientélisme, le népotisme et les innombrables vices – très réputés - de l’administration algérienne. Tout ce que nous pouvons faire et à notre portée, c’est de souhaiter bonne chance et bon courage au président de la République dans son ancienne/nouvelle épineuse tâche. Nous continuons, en tant, qu’observateurs de paysage politique national, à observer et suivre de près l’événement national et en continuant, également, à apporter les observations sur ce qui sera constaté.
Nouveau mandat pour atteindre tous les objectifs
- par A. Benabdellah
- Le 13 Septembre 2024
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