Afin de soulager les besoins sans cesse croissants en terme de transport urbain, dédié spécialement aux résidents des nouveaux pôles d’habitat notamment ceux de Gdyel, Misserghine, la nouvelle ville et Tlélat, des mesures sont préconisées par les pouvoirs publics locaux et la Direction de Transport par l’injection de nouveaux bus par l’Entreprise de transport d’Oran. La problématique lancinante du transport urbain au niveau des pôles a occupé les projecteurs de la scène locale, pendant des années, depuis leur création, afin de répondre à la demande de logements des occupants des habitations précaires ou dans le cadre des programmes de résorption. Des solutions ont été dégagées pour le problème de transport urbain au pôle de Belgaid, dans la commune de Bir El Djir avec sa forte population de la communauté universitaire mais aussi des familles relogées mais un manque factuel persiste toujours selon les habitants. Devant l’absence inexpliquée depuis 2014 d’un véritable plan de transport au sens propre du terme dans la wilaya d’Oran et alors que des solutions provisoires sont toujours en cours pour améliorer la situation, le renforcement en lignes et en bus a rarement été au diapason avec les nouvelles exigences ni avec les mutations «géosociales» profondes de ces populations relogées qui se comptent aujourd’hui en plusieurs centaines de milliers d’habitants. Entre les opérations incalculables de distribution de logements et l’accélération des nouveaux chantiers, l’équation semble quelque peu contrariée par la pertinente question relative à l’inadéquation du transport urbain dans les nouveaux pôles en proie depuis à une expansion démographique pour le moins drastique, au vu des taux de naissance, sans parler de la croissance des déplacements des familles des travailleurs relogés qui exercent dans le chef-lieu; une solution définitive doit être apportée au plus vite à cette problématique de transport des ouvriers et des fonctionnaires. Il s’agit d’une catégorie sociale au revenu mensuel plus ou moins modeste qui ne se permet pas le luxe d’utiliser quotidiennement ou régulièrement le transport par taxi, le transport privé et les clandestins dont les tarifs de courses sont jugés élevés et à impact à long terme sur leur pouvoir d’achat en ces temps de précarité des salaires pour certaines catégories de la société, ce qui est perçu comme un poids supplémentaire au budget familial. Les efforts insoupçonnées des pouvoirs publics visant l’amélioration de la quantité et de la qualité de transport urbain sont certes à chaque fois visibles à l’œil mais jusque-là, les solutions auront été temporaires et loin de satisfaire aux nouvelles exigences, faute d’études sérieuses à partir de plans de transport les plus en vogue dans d’autres villes développées dans le monde et pour lesquels des spécialistes recommandent de s’en servir pour résoudre l’inéquation Transport - Pôles urbains à l’orée 2030.
Transport des travailleurs et des fonctionnaires. Une épine au pied de la dépense familiale
- par B. Habib
- Le 17 Décembre 2024
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