Présentée en grandes pompes à Miami par le président de la toute puissante FIFA, la nouvelle Coupe du monde des clubs qui se déroulera aux Etats-Unis l’été prochain verra la participation de trois internationaux algériens. Youcef Belaïli et Mohamed Amine Tougaï, avec l’Espérance de Tunis ainsi que Ramy Bensebaïni avec la Borussia Dortmunde représenteront, en effet, l’Algérie du football aux USA, entre le 15 juin et le 13 juillet 2025 à la nouvelle formule à 32 équipes du Mondial des clubs, telle qu’imaginée et mise en œuvre par le président de l’instance planétaire, Gianni Infantino. Le tirage au sort, effectué il y a de cela une semaine avec la légende italienne Alessandro Del Piero à la baguette a mis l’Espérance de Tunis dans un groupe D particulièrement relevé avec la présence des Anglais de Chelsea et des Brésiliens du Flamengo de Rio de Janeiro. En plus de ces deux mastodontes du football international, Belaïli et Tougaï auront également comme adversaire les Mexicains du Club Léon, certes moins prestigieux mais assez valeureux au vu de sa présence à ce niveau.
Brésiliens et Anglais pour Belaïli et Tougaï
De son côté, le Borussia Dortmund de Ramy Bensebaïni a hérité de l’autre (grand) club carioca, Fluminense, des Sud-Coréens d’Ulsan HD et des Sud-Afriains des Mamelodi Sundowns. Dans cette compétition très relevée copiée sur la « vraie » Coupe du monde, celles des nations, dans son ancienne version à 32 équipes, les deux premiers de chaque groupe disputeront les huitièmes de finale de la compétition. Suivront, pour les vainqueurs, les quarts, les demi-finales et enfin la finale organisée au MetLife Stadium de New York New Jersey le 13 juillet. Le vainqueur se verra remettre le nouveau trophée de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA en plaqué or crée parla célèbre maison américaine de joaillerie Tifanny and co.
Cette première édition post-formule à 7 qui prendra fin cet hiver, offrira, ainsi, à Youcef Belaïli et Mohamed Amine Tougaï de découvrir un nouveau monde, celui du très haut niveau et ses exigences, à travers notamment les deux affiches de prestige face à une adversité aussi relevée que Chelsea et Flamengo.
Bensebaïni, la force de l’habitude
Une excellente opportunité pour le défenseur central d’affronter des attaquants de classe mondiale comme ceux que comptent le club de la Tamise ou celui de Rio, ce qui ne pourrait que lui être doublement bénéfique aussi bien pour sa progression qu’en perspective d’une éventuelle présence sur ce même continent l’été suivant avec les Verts pour la Coupe du monde 2026 que co-organiseront le Canada, les Etats-Unis et le Mexique. Pour sa part, Youcef Belaïli aura une autre occasion, une de plus, de démontrer son génie balle au pied de façon à donner raison à ceux qui ont toujours applaudi ses arabesques et encore plus de regrets à ceux qui espéraient le voir mieux gérer sa carrière à travers une hygiène de vie plus stricte et un plan de carrière moins flou.
Un avantage pour l’EN en vue du Mondial 2026
De brillantes partitions jouées avec le maillot sang et or sur le dos à cette occasion pourraient même finir par convaincre Vladimir Petkovic de l’utilité de réintégrer l’enfant du populaire quartier d’Eckmühl à sa troupe en perspective, justement, du tournoi planétaire de 2026 où il pourrait faire profiter l’EN de son expérience de ce fol été 2025 et disputer une ultime grande compétition qui lui offrirait une sortie par la grande porte à la hauteur de sa belle histoire avec la tunique verte. Habitué de son côté aux lumières des soirées étoiles en Champions League, Ramy Bensebaïni aura la possibilité d’ajouter un glorieux chapitre à sa carrière déjà bien éloquente et monter encore en gamme pour enrichir davantage un vécu qui profitera, forcément, à la sélection nationale au moment où viendra le temps de disputer une Coupe du monde de la FIFA pour la première fois depuis l’édition brésilienne de 2014. Et si aucun des trois Verts concernés par cette nouvelle épreuve n’est sociétaire d’un club prédisposé à en être le premier vainqueur et à brandir le trophée dans le ciel new-yorkais le 13 juillet prochain, chacun d’eux a, en revanche, une belle carte à jouer et de fortes raisons de croire au rêve américain.