Infraction routière. Le stationnement anarchique

L'accessibilité du centre d’Oran ou d'autres destinations, comme Akid Lotfi, Canastel, Sanchidrian et bien d'autres endroits de la ville, est vraiment compliquée à cause de certaines incivilités liées au stationnement et surtout au stationnement des deux côtés. Le stationnement illicite sur les trottoirs connaît un fort développement dans toutes les ruelles, quartiers et cités d'Oran, il accroît le déséquilibre modal en renforçant la part prépondérante de l'automobile dans l'espace public et en rendant le déplacement des piétons particulièrement incommodes et dangereux, voir, pour les personnes à mobilité réduite. L'argument couramment avancé pour expliquer de telles infractions est le manque de place de stationnement, pourtant dans certains cas, il y'a une ou plusieurs places libres à moins de 10 mètres. L'explication réside plutôt dans la paresse des automobilistes qui veulent se garer devant leur destination. La régulation du stationnement est un levier essentiel des politiques d'aménagement de l'espace. A Oran, un nouveau phénomène qui a pris de l’ampleur, il s’agit des potelets reliés à des chaînes métalliques posés par des particuliers qui protègent ainsi leur place de stationnement, évidemment illégal, sur le trottoir. C’est devenu une mode à Oran. Un petit clic, une main soulève le potelet, la voiture passe on remet est le tour est joué. Ce fait a pris de l’ampleur devant le silence de tout le monde, alors que dans la réglementation il faut avoir une autorisation de l’administration communale pour s’approprier une place. Faute de parking, tous les endroits sont bons pour garer son véhicule. C’est fréquent à Oran même si le soi-disant propriétaire libère sa place, cette dernière reste inoccupée toute la journée grâce à ses machins. Une attitude qui agace les automobilistes quotidiennement, alors que la règle générale du stationnement à l’arrêt ou en stationnement doit être placée de manière à ne pas constituer un danger pour les usagers et piétons.


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