Dans le sillage de son ouverture au niveau national, la nouvelle année judiciaire 2024- 2025 a été lancée jeudi dernier à la cour de justice de Tissemsilt où une cérémonie a été organisée en présence de tous les responsables civils et militaires de la wilaya à leur tête le wali de la wilaya de Tissemsilt, M. Fethi Bouzaid. Cette ouverture de l’année judiciaire 2023/2024 a été présidée par Messieurs le président de la cour et le procureur de la République.
Le président de la cour de justice de Tissemsilt, a commencé son discours à l’occasion de l’ouverture de l'année judiciaire, au cours duquel il a souligné que l'ouverture de la nouvelle année judiciaire, bien qu'elle soit un signe symbolique pour la famille judiciaire, est l'occasion de présenter les réalisations de l'année dernière et d'anticiper ce qui nous attend lors de la prochaine étape. L'ouverture de la nouvelle année judiciaire est considérée comme une année louable inscrite dans les traditions de l'État pour donner à l'institution judiciaire le véritable statut qu'elle mérite, comme l'a affirmé le discours du président de la République lors de l’ouverture de l’année judiciaire 2024/2025, le président de la Cour de Tissemsilt, a estimé que cette séance d'ouverture constitue «une occasion pour la révision et l'évaluation de l'activité de la Cour durant l'année écoulée (2023/2024), rappelant l'amendement constitutionnel de l'année 2020 qui a consacré, a-t- il dit», «l'indépendance de la Justice, en rattachant le CSM à la présidence du Président de la République qui a affirmé son attachement à asseoir les fondements de l'Etat de droit qui repose sur la justice et l'égalité». Pour le président de la Cour de Justice de Tissemsilt, la précédente année Judiciaire avait connu «une dynamique en termes de textes juridiques qui ont renforcé le système législatif national et en termes de renforcement des juridictions avec des structures spécialisées». Selon le même responsable, le système «s'est consolidé par des textes juridiques d'une importance majeure ayant eu un impact dans la concrétisation de la sécurité juridique et l'amélioration de la cadence et de la qualité de l'action judiciaire, notamment en ce qui a trait à la lutte contre toute forme de criminalité qui porte atteinte à l'ordre public et ronge l'économie nationale», citant à cet effet les textes de loi relatifs à la lutte contre le blanchiment d'argent et la traite des êtres humains, ainsi que la lutte contre les stupéfiants et les produits psychotropes.
Le président de la cour de justice de Tissemsilt a salué, à ce titre, «les opérations de qualité menées par différents services sécuritaires et militaires à travers l'ensemble du territoire national et au niveau des frontières nationales, ainsi que les grandes réalisations accomplies dans la lutte contre les groupes criminels». Le président de la Cour de Tissemsilt s'est également félicité «des efforts consentis par les magistrats, les auxiliaires de justice et par tous les fonctionnaires, tous corps et grades confondus, ainsi que de leur contribution à la promotion des prestations fournies par les structures», mettant en avant dans ce contexte «la poursuite des efforts, en vue de parachever les chantiers lancés par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, dans l'objectif de prendre en charge les préoccupations des citoyens». Dans son intervention, il n’a pas omis d’évoquer l’avancée significative du ministère de la Justice en matière de modernisation du secteur judiciaire par l’intronisation du système informatique. Le procureur général de la cour de Tissemsilt a également souligné l'importance des amendements apportés à diverses lois, notamment celle relative à la lutte contre la drogue et le trafic d'êtres humains, et a également salué le rôle de l'Armée nationale et de la Sécurité nationale dans la lutte contre la délinquance de toutes sortes. Le procureur général, Hadj Dechira n’a pas omis d’évoquer l’avancée significative du ministère de la Justice en matière de modernisation du secteur judiciaire par l’intronisation du système informatique.