Sur le plan urbain, Mostaganem a accumulé, des années durant, des points noirs notamment dans le centre-ville. Le moderniser s’inscrit dans une vision stratégique du chef de l’exécutif car il embarrasse sur plusieurs aspects. Cette approche managériale de s’intéresser à l’image de la ville vient se greffer à la politique globale de faire de la ville une vitrine touristique. Il s’agit d’une future gestion qui consiste à construire et implémenter une démarche de fonctionnalité équilibrée pour un centre-ville qui répond mieux aux attentes et besoins d’une part et aux évolutions de développement local d’autre part. Le wali aspire donc à une gestion du centre-ville qui permet une fonctionnalité optimale des espaces publics ce qui permettrait d’atteindre une qualité de l’environnement urbain et pouvoir faire face aux challenges d’aujourd’hui. En vue d’asseoir ce projet, ce début de semaine, le wali a réuni les responsables concernés afin de débattre sur l’étude préalable de cette perspective de développement local. En effet, Oued Ain Sefra, un cours d’eau qui traverse la ville, a toujours importuné l’urbanité. Cette contrariété, avec le temps, a clochardisé la centralité par le fait qu’un souk méli-mélo s’est installé avec ses nuisances urbaines, une trentaine d’années auparavant. Ajouter à cela l’anarchique station de bus urbains du pont du 17 octobre 1961, s’est greffé à un fâcheux désordre en plein centre. Une telle situation n’est guère favorable aux ambitions du wali de faire du chef-lieu une ville attractive, verte et propre. Selon le communiqué de la cellule de communication du cabinet du wali, ce point noir devient un défi que le wali veut relever afin de donner une autre vie à cet espace et le rendre vital. Ce projet vise à faire valoir les atouts de la cité par des aménagements réhabilitant les aspects culturels, historiques et économiques. C’est ainsi que l’étude préliminaire révèle qu’il s’agit de mettre une touche d’esthétique et de modernité avec la reprise du marché ‘’Ain Sefra’’, les stations de transports urbains, la voirie et les espaces verts. Ceci va permettre à la ville de se débarrasser d’un point noir qui s’est éternisé provocant, à même la centralité, un chaos quotidien gâchant ainsi le cadre de vie des citoyens. En tout état de cause, cette vision trouve son prolongement des autres interventions telles la réhabilitation de la place 1er novembre, la mosquée ‘’El Badr’’, le jardin Emir Abdelkader, etc… Il s’agit là d’un enjeu de modernisation d’une ville qui souffre les congestions tant sur le plan du trafic automobile que sur le plan d’un commerce désorganisé. Une situation qui crée de nombrables incommodités mais pas seulement, elle génère la confusion qui, sur le plan de la sécurité, pose problème. Enfin, le wali projette de rénover un centre- ville longtemps incohérent et déserté très tôt dans la journée. Cet autre challenge s’inscrit dans les changements inscrits dans un programme de développement issu d’un diagnostic exhaustif.
Les travaux de la session ont passé en revue les trois dossiers Mostaganem. L’aménagement du centre-ville, un autre challeng
- par Charef Kassous
- Le 27 Novembre 2024
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