Direction de Transport d'Oran. Un manque flagrant d'organisation

Le manque de moyens de transport en commun constitue, de plus en plus, un véritable dilemme pour une grande majorité de cités périphériques. C’est le cas à titre d’exemple des cités, entre autres, la Sera ''Tlélat'' ainsi qu’à Belgaid, à Misserghine (AADL) etc… qui souffrent d'un déficit criant en matière de transport public. Selon les témoignages des citoyens, les écoliers, lycéens, étudiants, fonctionnaires sont les plus pénalisés par cette situation. Ces derniers éprouvent toutes les difficultés du monde à rejoindre leurs établissements ou leurs lieux de travail. En fin de journée, au retour, c'est le même scénario, les usagers de ces cités ne peuvent rentrer chez eux qu'à des heures tardives. Le nombre de transporteurs est insuffisant par rapport au nombre d'habitants qui a triplé, selon M. Boubris, habitant l’AADL Misserghine, qui dira à ce sujet : ''A ma connaissance, ce n'est pas un problème de manque de bus que connaît le secteur privé, mais un manque flagrant d'organisation de la Direction de ce secteur qui doit geler les attributions des lignes de transport à tort et à travers, entraînant une surcharge de véhicules pour la même destination. Parfois, nous voyons plus d’une vingtaine de bus, empruntant la même ligne alors que d'autres destinations locales ne sont même pas desservies correctement''. S'agissant de la saturation de certaines lignes tandis que d'autres accusent un manque flagrant en matière de transport, ce déséquilibre est dû à la mauvaise gestion et les responsables chargés de ce secteur doivent combler ce déficit et ce, afin de mettre fin à cette anarchie qui perdure. Des bus bondés et de longues files d'attente aux arrêts, surtout aux heures de pointe comme c’est le cas d’El Barki, deviennent une scène combien désolante qui résume la souffrance quotidienne d'un pan entier. Donc, en l'absence d'une bonne organisation, de contrôle et de professionnalisme, l'anarchie continue à régner dans le milieu des transports publics, alors que les autorités chargées de ce secteur sont quasi absentes. Certains propriétaires de ces bus privés imposent leur diktat au simple citoyen, ainsi que les taxis clandestins, sans foi ni loi, qui imposent des tarifs exorbitants, allant jusqu’au double du tarif appliqué par ces taxieurs clandestins, assurant les lignes qui relient la ville d’Oran aux communes concernées.


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