Finances publiques : La transformation numérique au menu

L’amélioration de la gouvernance des ressources publiques est en chantier. Le processus est long et complexe au ministère des Finances qui est chargé de mener à bon port cette réforme tant attendue, en raison des performances qu’elle est censée introduire dans le registre de l’efficacité de la budgétisation et de la transparence.

C’est dans ce sens, qu’intervenant lors d’une journée d’information consacrée au plan de mise en place par son département, le ministre des Finances, Laaziz Faid, a évoqué, selon l’APS, le plan d’orientation stratégique des systèmes d’information du ministère 2024-2028.

Selon lui, ce dernier était de nature à unifier les réseaux numériques du secteur sur un seul site et à améliorer la gestion des finances publiques.

Faid a souligné que le plan «constituant un outil pour concrétiser et orienter la transformation numérique du secteur offrira l’opportunité d’unifier les réseaux utilisés par les différentes directions générales et d’introduire de nouvelles technologies en matière de connexion des services extérieurs, via un seul et unique site».

Censé favoriser l’accès du citoyen aux services publics numériques, le programme en question devrait permettre aux fonctionnaires, au niveau national, de gérer leurs systèmes à distance de manière sûre.

Selon le ministre, le plan constitue «le point de départ de la transition numérique du secteur qui couvrira, dans une première étape, la création d’un data center et la mise à jour de l’infrastructure du réseau interne et externe des équipements et des systèmes d’information en cours d’exécution».

Le plan répondra, dans une deuxième étape, «aux besoins stratégiques en matière d’assistance à la prise de décision». Il a rappelé, à l’occasion, la création du data center du ministère des Finances en décembre dernier qui constitue «un pilier stratégique pour les systèmes d’information actuels visant à optimiser les performances du ministère et à appliquer les décisions urgentes et sensibles».

L’Algérie a entamé, faut-il le rappeler, la réforme budgétaire avec la mise en place de la LOLF (Loi organique relative aux lois des finances) qui en est à sa deuxième année de mise en œuvre.  Un des axes de travail consiste donc à pouvoir mettre «en harmonie des systèmes d’information et des textes réglementaires».


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