Saïda. Bien faire et laisser braire

A l'instar des autres villes du pays, Saida célébrera, ce mardi 22 octobre 2024, la Journée nationale de la presse. A ce titre, que peut-on dire de ces personnes qui aiment critiquer la presse écrite ou parlée ? Et pourtant, elle est reconnue, consacrée et garantie par la Constitution. "Nous n'irons pas loin sans la presse", avait dit le chef de l'Etat, Abdelmajid Tebboune. Alors profitons de cette occasion pour vous parler de ce métier faussement pompeux et étreignant. Vivant une situation de sollicitude, le journaliste ou le correspondant de presse ou tout simplement le localier se trouve à la merci de l'omerta locale. C'est devenu pratiquement une Lapalissade que de dire que la presse locale, publique ou indépendante, soit devenue dans la wilaya de Saida "Persona non gratta", là où elle se trouve alors que sous d'autres cieux plus cléments, elle est considérée comme une force de proposition et d'opinion. Elle représente un trait d'union entre l'Etat et les populations. Certes, à Saida, les observateurs les mieux avertis du milieu médiatique estiment que la presse locale peine à s'organiser mais elle n'est pas l'ennemie du développement local. Et surtout n'oublions pas que pendant la décennie rouge, la presse a contribué grandement à la sauvegarde de la République. A bon entendeur Salut ! Fort heureusement, à Saida, il y des hommes de presse qui ne sont ni corvéables ni «taillabete». Malgré toutes les pressions des médiocres et les mouches bleues qui cherchent à refouler sur le côté de l'ombre et de l'exil les forces intellectuelles locales. Malheur à eux et Malheur aux adeptes de l'OBSCURANTISME. Allez, Hommes de Plumes, Vous qui êtes si forts et si fragiles, bonne fête !


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