Pour le projet de loi de Finances 2025, la lutte contre l'évasion fiscale aura constitué l’axe central de cette loi par rapport aux années passées. Selon des sources d’informations autorisées, cette mesure draconienne va autoriser la mise en application des échanges d'informations avec les pays ayant signé des conventions d'assistance administrative avec l'Algérie. Cela aura comme conséquences positives le renforcement des capacités de contrôle du fisc et permettant ainsi un suivi plus rigoureux des flux. Entre autres, elle permettra à l'administration fiscale algérienne une actualisation permanente des informations concernant directement les avoirs et les revenus des résidents algériens à l'étranger. Cela pourrait bien servir à détecter et prévenir les fraudes et l'évasion fiscale. Les fraudes fiscales qui se pratiquaient «offshore» c'est-à-dire sur une dimension internationale ont abouti à une saignée du trésor public. Cette fois-ci, paraît-il, les pouvoirs publics ont pris la plus déterminante des décisions afin de mettre un terme à cette déplorable situation. D’habitude et notamment en janvier 2021, afin de boucher les trous dans les budgets, on avait fait recours aux spectaculaires augmentations dont tout le monde a eu vent. Ces augmentations avaient, rappelle-on, frappé de plein fouet le pain quotidien des citoyens diminués. Cette fois, paraît-il on a interchangé les rôles. Ce sont les affairistes «offshore» qui raflent à la pelle les milliards en devises qui vont directement être ciblés par «les «percepteurs de la république». Ce sont, en effet, les recours aux solutions faciles consistant à traire, sans le moindre remord, les mamelles déjà taries. L’on s’en prend toujours aux petits soubassements faciles à sauter. Les services du fisc algérien ne sont pas uniquement inefficaces, mais trop de fois injustes. L’évasion fiscale touche surtout les personnes et les entreprises sous la protection des influents et nébuleux personnages. Cela aura des relations très liées avec le monde de la spéculation et de l’économie informelle. C’est une sorte de citoyenneté hors normes. Ce sont des espèces qui sont toujours en train de prendre et ne donnent rien. Pis encore, ils ne savent pas donner quelque chose en contrepartie. Ils arrivent souvent et dans un laps de temps à rafler des milliards. Dans la chronique d’hier, nous avons abordé les mesures prises par les pouvoirs publics au sujet du prix du café qui va être désormais fixé à 250 da les 250 gr. Le peuple souhaite que dans la LDF 2025, d’autres produits nécessaires soient concernés par la fixation des prix soutenus et protégés.