11 Décembre 1960 à Saïda. Une halte pour la mémoire

Les festivités marquant la commémoration du 11 Décembre 1960 qui ont eu pour effet de précipiter l'avènement de l'Indépendance, se sont déroulées comme il le faut par la mise en exécution d'un programme riche et varié et ce, après les traditions d'usage, à savoir l’Hymne national, le dépôt de gerbes de fleurs et la lecture de la sourate El-Fatiha.
Cette journée symbolique qui n'est qu'une page de l'histoire où la cause algérienne a été entendue puisque 10 jours après, soit le 20 décembre 1960, l'ONU décida d'instruire la Question Algérienne, en tant qu'acte de décolonisation d'un peuple épris de liberté et ne cherchant que son Indépendance. A cette occasion, les autorités locales ont conjugué de gros efforts pour fêter, tel qu'il se doit, cette journée historique où les décideurs locaux se sont rendus dans 03 communes: Ain-El-Hadjar, Sidi-Amar et Saida-Ville, pour une tournée de travail marquée par des inaugurations, touchant les secteurs de l'Education, Algérie Telecom, la Santé et le raccordement au courant électrique de plusieurs foyers. Mais il est dit que cette journée du 11 Décembre 1960 reste presque inconnue chez nos jeunes comme inscrite dans l'amnésie collective et ceci doit être dit afin que nul n'oublie. Ce jour du 11 Décembre 1960, le quartier du village Boudia se rappellera encore de la répression exercée par le colonel Marcel Bigeard alias Bruno et ses 02 commandos Georges et Cobra, mobilisés pour venir à bout des manifestants et c'est dans ce sens que nous tous, jeunes et vieux, devons commémorer cet évènement historique qui fait partie de notre mémoire collective. Notons au passage que d'intenses activités ont marqué cette journée commémorative à travers la wilaya telles que le reboisement de 300 plants mis sous terre et d'autres activités culturelles et sportives organisées par les services de sécurité et la société civile ainsi qu'un Hommage rendu à un Moudjahid de la région de Ain-El-Hadjar. Gloire à nos Chouhadas qui nous ont libérés du joug colonial.