Au lendemain du dernier affaissement de terrain survenu à Ras A Ain aux Planteurs, 24 familles se sont retrouvées dans la nature, faute d’un logis qui les abrite. Depuis, ces familles avec enfants à charge n’ont dû leur salut à une salle de prière aux Planteurs, en attendant avec impatience que leur tour d’être relogé sonnera un jour. Le cas de ces familles parait assez exceptionnel et énigmatique à la fois pour mériter et focaliser l’attention des autorités locales. Leur problème a été soulevé par les élus de la commission chargée des questions sociales à la dernière Session de l’Assemblée populaire (APW) de wilaya, en présence du wali M.Brahim Oouchène, dès lors que beaucoup de questionnements convergent autour du cas de ces familles. Intervenant lors des débats, un élu de la commission concernée déclarera dans ce sens que parmi ces familles, il y a des enfants et membres qui sont malades, sans ressources et gagnés par le froid. Il dira que des représentants de ces familles venaient souvent dans son bureau pour réclamer une solution, à même de leur permettre de bénéficier d’un toit et retrouver leur dignité comme ce fut le cas de leurs compères, lors de leur relogement après le glissement de terrain. Le wali, Brahim Ouchène, s’est montré pragmatique. Il a affirmé que tant qu’il n’a pas vu de ses propres yeux, il ne prendra aucune décision, tout en promettant qu’une issue favorable sera trouvée à ce problème. «Il faut voir de près et recenser parmi ces familles, ceux qui méritent d’être relogés et ceux qui n’ont pas le droit», a-t-il, en effet, assuré d’un ton ferme, estimant qu’il n’y a pas de sentiments et que les lois de la République seront appliquées concernant le droit au relogement ou non de ces familles.
A propos des 24 familles vivant dans une «Salle de prière» aux Planteurs. «Il n’y a pas de sentiment, seules les lois trancheront concernant leur relogement»
- par B. Habib
- Le 28 Novembre 2025
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