Relizane. Face à l’arrêt de bus anarchique, les habitants du quartier Sattal lancent un appel de détresse

Malgré une série de correspondances adressées aux différentes autorités locales de la wilaya à la daïra, en passant par l’APC, le Médiateur de la République et la Direction des transports, les habitants du quartier Sattal, situé rue Aalem Tahar, affirment que leurs plaintes restent sans réponse. Leur détresse persiste face à une situation qu’ils qualifient de catastrophique, due à l’implantation d’un terminus de bus urbains, publics et privés, au cœur d’une rue résidentielle étroite bordée de commerces. Les riverains soulignent que ce point d’arrêt constitue une menace directe pour leur sécurité, en particulier pour les élèves de l’école Sbiih Mohamed, située à proximité immédiate du virage emprunté quotidiennement par les bus. «Chaque matin, nous craignons pour la vie de nos enfants… Une simple erreur pourrait provoquer un drame», témoigne un habitant. Les nuisances sonores représentent également une source d’exaspération. Le vacarme des moteurs et des klaxons commence dès les premières heures de la matinée, perturbant gravement le quotidien des familles, notamment les personnes âgées et les malades. Nous ne dormons plus, le bruit est insupportable et nos plaintes n’ont rien changé déplore un résident. Sur le plan environnemental, les habitants dénoncent une véritable asphyxie causée par les fumées d’échappement et l’encombrement permanent du quartier. La circulation y est fréquemment paralysée, accentuant l’impression de chaos. Certains évoquent même des incidents récurrents entre chauffeurs, et selon plusieurs témoignages, certains habitants auraient été menacés après avoir réclamé davantage de discipline. Face à une situation qui perdure depuis longtemps malgré les promesses successives des autorités, les habitants renouvellent, à travers cet appel, leur demande d’une intervention urgente. Ils exhortent le wali de à ordonner le transfert immédiat de cette station afin d’éviter «une catastrophe annoncée. Notre dossier restera ouvert jusqu’à ce qu’une solution concrète soit trouvée», affirment les résidents.


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