L'Algérie face aux changements climatiques

Notre existence dépend tel un nombril des caprices du changement climatique. Le changement du climat reste le domaine où la volonté humaine demeure toujours impuissante, en vue de créer des situations favorables. Au cours de l’histoire de l’humanité, les impératifs climatiques intolérants avaient poussé des groupes humains à se déplacer d’un endroit où sévissait la sécheresse – par exemple- vers des endroits plus cléments. Finalement, il n’y avait que les guerres meurtrières ou les situations climatiques inappropriées à la survie qui incitent l’être humain contre son gré, à quitter sa terre natale. Ça, c’était il y a longtemps quand les gens ne possédaient pas encore les moyens actuels en notre possession et à notre maîtrise, afin de s’adapter à n’importe quelle situation fut-elle aussi désastreuse ! …quand l’eau manquait dans les robinets pour cause d’insuffisance de précipitations, grâce à des procédures technologiques, nous pouvons obtenir de l’eau douce par le dessalement de l’eau de mer ou bien par le moyen du traitement et de la désinfection des eaux usées. Ainsi, la technologie et la science sont toujours disponibles afin de soumettre à notre volonté d’autres astuces nous permettant de nous échapper aux caprices de la nature et de ses changements annoncés par le climat, chaque fois que nous sommes dans un impératif besoin. Penser à faire revivre le grand projet national du barrage vert, délaissé pendant des années pour des raisons non encore élucidées, le très récent projet consistant à implanter un million d'arbres fait justement partie de cette volonté nationale visant, entre autres, à faire face aux changements climatiques. Il faudrait également introduire chez les citoyens la culture des jardins et des espaces verts, notamment dans les villes ayant fait des expansions disproportionnées réalisées aux dépens des superficies vertes, des forêts et des terres agricoles. Ça c’est sur le plan interne, mais n’oublions pas qu’un destin géographique a installé l’Algérie dans une région défavorisée sur le plan climatique où presque les changements climatiques funestes et la sécheresse plus ou moins longue, sont légion. D’autre part, le globe terrestre n’est plus celui que nous connaissions, il y a 60 ou 70 ans …les conclusions et les décisions issues de la conférence mondiale sur le climat tenue en Egypte en 2022, et avant ça, la Suède avait accueilli le 6eme sommet de la terre. En plus du sommet mondial pour le climat de l’ONU. Toutes ces rencontres laissent croire profondément que la situation du climat sur la planète Terre ne va pas dans un sens incitant à l’optimisme.


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