25 novembre, journée mondiale de lutte contre les violences sur femmes. Le monde numérique constitue-t-il une menace?

La journée internationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes est une occasion de sensibilisation et de mobilisation. Décrétée le 25 novembre 1999 par les Nations Unies en mémoire aux trois sœurs Mirabal victimes de violence d’un chef dictateur, c’est une nouvelle opportunité de décrier avec vigueur ce fléau qui s’est répandu telle une flèche dans le monde ces dernières années. Mais cette année 2025, la célébration de cette journée se singularise par un autre aspect aussi crucial entrant dans la lutte contre les violences faites aux femmes au-delà évidemment des violences sexuelles ou sexistes : les violences en ligne ou plus proprement dit violences numériques. Un nouveau phénomène qui a pris de l’ampleur à l’échelle internationale étant donné que les chiffres démontrent que près d’une femme sur trois dans le monde affirme avoir été victime de violences physique par un conjoint ou par un partenaire. Cependant la lutte contre les formes de violence sur les femmes a plutôt l’air aujourd’hui de se concentrer sur le monde numérique, sur les réseaux sociaux ou Internet notamment. L’Algérie a multiplié les efforts pour combattre et éradiquer toutes sortes de violences faites aux femmes qu’elles soient physiques, morales ou sexuelles, toutefois l’accent est mis cette fois sur la lutte intensive contre les violences numériques contre la gent féminine. Un fléau qui représente une menace grave et est en pleine expansion dans le monde du fait qu’il peut affecter femmes, filles ou encore des notoriétés politiques, chefs d’entreprise ou encore des lycéennes pour des motifs soit financier, moral ou sexuel. Le monde numérique qui a pris une place considérable dans la société demeure un «réservoir» de menaces contre aussi bien les hommes que les femmes qui constituent une proie facile aux opportunistes en ligne. C’est un nouveau défi pour les associations des droits de l’homme, des associations de défense des droits des femmes et des sociétés civiles en général.