Lutte contre la corruption à Mostaganem. La wilaya abrite les deux journées de formation des formateurs du réseau «Narakom»

Dans le cadre des efforts consentis par les pouvoirs centraux visant à asseoir de réels principes d’intégrité et à consolider la transparence dans la gestion des affaires publiques, la Wilaya de Mostaganem a abrité les deux journées de formation des formateurs du réseau ‘’Narakoum’’ organisées par la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption. L’ouverture des sessions de formation dispensées par les membres du comité du réseau algérien de la transparence a été donnée par la présidente Mme Salima Mesrati. C’est au niveau de la salle des conférences de la wilaya qu’a eu lieu l’évènement qui s’étalera sur deux jours. La salle a accueilli une assistance assez diverse entre responsables, élus locaux et nationaux et surtout les représentants du mouvement associatif de la wilaya, venus nombreux pour débattre sur la thématique de la transparence, de la lutte contre la corruption et ses mécanismes. Cette manifestation à caractère spécifique s’est ouverte avec le slogan’’ Une formation continue pour une société civile bastion de lutte contre la corruption’’. A l’ouverture de cette journée, le wali, Mr Ahmed Boudouh, a d’abord salué la présidente et son staff pour tous les efforts déployés pour ce noble objectif qui consiste à conceptualiser l’intégrité dans la gestion publique et à lutter contre toutes les formes immorales dégradantes de la société algérienne. Le chef de l’Exécutif a assuré que la corruption est un phénomène anti-démocratique, une obstruction majeure au développement économique. Ce fléau, ajoutera-t-il, «occasionne souvent une perte de confiance de la société vis-à-vis des institutions publiques». Et d’ajouter : «La lutte contre la corruption a été une préoccupation essentielle des pouvoirs publics qui ont engagé d’importantes réformes institutionnelles et juridiques afin de conforter les principes de l’Etat de droit et atteindre les niveaux d’intégrité et de transparence dans la gestion des affaires publiques». Madame Salima Mesrati, une dame engagée et dévouée à ses objectifs, qui s’assimile à cette option de la nouvelle Algérie, intervient pour rappeler d’abord que le lancement de cette stratégie de lutte contre la corruption s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du Président Tebboune. Cette stratégique vision du premier magistrat du pays consiste à construire, pour le futur de la nation, un état de droit et à créer un climat politique, social et économique contre tous types de malversations. Elle ajoutera que cette institution qui est la Haute Autorité œuvre dans le sens des orientations du président afin d’arriver à faire régner en Algérie les grands principes de l’intégrité, de la transparence et un véritable État de droit au service de tous les citoyens. Faut-il souligner que lors de la première journée et au vu de l’importance des thématiques abordées, les membres de la société civile ont abondamment intervenu. Beaucoup ont mis en exergue des préoccupations en relation avec l’administration, ils ont dévoilé plusieurs facettes de la corruption surtout celles dues à des comportements malsains au niveau de beaucoup de services administratifs.

Certains s’expriment sur la justice sociale et certaines formes de corruption par l’abus d’autorité. D’autres ont mis le doigt sur le clientélisme et les passes droits touchant plusieurs secteurs d’activités… Enfin, le débat a été remarquablement fascinant. Des ateliers ont été ouverts à l’intention des participants sur plusieurs thèmes relatifs à la manifestation.

 


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