La Loi N:1-14: «Il doit être plus élevé que la chaussée». Qu’est-ce qui peut arriver si le bitume dépasse le niveau du trottoir…

Alors qu’un important programme de réhabilitation et de bitumage de la voirie urbaine est actuellement entrepris au niveau de plusieurs communes et principalement au quartier de Lamur, à Oran, pour activer ou entreprendre une série de travaux destinés aux riverains, seulement voilà, il a été constaté un revêtement «surélevé» ou «égal» au niveau d’un trottoir souvent considéré typiquement comme une bordure. Cette situation pose un sérieux problème de délimitation, au moment où les interventions sur la voirie urbaine sont soumises à des autorisations et à une réglementation stricte et rigide en matière de sécurité et de circulation. A Oran, il est effectivement courant de constater par endroits que le bitume dépasse le niveau d’un trottoir, un état de dégradation qui bien qu’ayant des caractéristiques négatives et dangereuses, représente une tare d’aménagement informel dans certaines zones à réhabiliter alors que la Loi N:1-14, régissant la circulation routière, est claire à ce sujet. Ce qui veut dire que dans la législation algérienne, «les trottoirs doivent exister, être protégés et sécurisés» car cela peut contraindre les piétons à marcher carrément sur la chaussée, ce qui est normalement nuisible pour leur sécurité car ils risquent d’être confrontés aux véhicules d’autant plus que les trottoirs sont dûment affectés à un usage exclusif et réservé aux piétons. Cette pratique de réalisation du bitume ou du goudron au dessus du niveau d’un trottoir serait passée inaperçue s’il s’agissait de travaux de pose de goudron effectués dans le passé mais delà qu’il s’agit de travaux neufs, tout à fait récents, cela poserait en effet problème, de l’avis des analystes et de spécialistes d’aménagement. La Loi N: 1-14 du 19 août 2001 stipule en effet qu’un trottoir qui est un espace aménagé sur les côtés d’une route, destinée à la circulation des piétons, «doit être plus élevé que la chaussée», ce qui suppose qu’il y aurait une négligence très imprudente dans le domaine du respect du niveau d’un trottoir par rapport à la chaussée, cela sans oublier, bien sûr, le respect du niveau de décapage réglementé et selon les normes.


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