Collecte des déchets. Renforcer les capacités de ramassage: le grand défi des communes

Le retour aux bancs des écoliers et la rentrée sociale sont deux événements somme toute majeurs du mois de septembre de chaque année pour les communes du pays dès lors que ressurgit à chaque fois la thématique esquissée par les spécialistes, l’infiniment sempiternelle question liée au traitement à la préservation et à l’entretien de l’environnement des communes, des opérations de nettoyage des artères publiques ainsi que des embellissements.
Ainsi, renforcer les capacités de ramassage et de collecte apparaît à première vue comme un nouveau défi pour les autorités municipales. Oran deuxième capitale du pays a hérité d’une saison estivale particulièrement faste mais non sans pressions ou encombrements ressenties au niveau de la collecte des déchets ménagers, un fait dû en majorité à l’augmentation du trafic et des voyages, de la mobilité des hôtels et des plages et de la consommation, ce qui a pertinemment doublé le volume des déchets dans la nature et les foyers.
Cette question de pression sur les nettoyages des voies et des artères des quartiers et des grandes citées, s’est accentuée avec la hausse de la population enregistrée dans les pôles urbains. Le volume actuel des déchets collectés par l’entreprise Oran Propreté dépasse les 400 tonnes par jour mais certaines informations fiables se veulent parlant d’un volume net de 1500 tonnes ramassés quotidiennement durant la saison estivale au vu du dédoublement de la fréquence de la mobilité et des visites vers la destination Oran, et de l’expansion des ruées des estivants vers les plages et dans les hôtels d’Oran. Ce phénomène de l’accroissement des volumes des déchets semble avoir eu ses incidences sur la collecte au niveau des communes où sont remarquées de faibles capacités de ramassage d’où, selon un spécialiste, la nécessité de redoubler d’efforts par l’augmentation des moyens de ramassage notamment dans les communes à faible cagnotte budgétaire et qui par conséquent ne peuvent se permettre de faire de la location encore moins d’acheter un matériel neuf.