Circulation routière. Le non respect du code de la route va-t-il s’éterniser ?

La ville d’Oran, une ville des plus attractives du pays, a vécu et vit toujours une situation anarchique, en matière de respect du code de la route. A Oran, le citoyen doit s’armer de vigilance sur les routes, à bord de son véhicule ou à pied. Le constat en matière de respect du code de la route laisse à désirer. De jour comme de nuit, les plaques de signalisation, feux tricolores, les passages pour piétons, sont devenus presque le dernier souci d’une bonne partie des citoyens. Les bilans nationaux attestent de la gravité de la situation. Pas moins de 38 morts et 558 blessés en une semaine du 12 au 18 du mois d’août 2025, dans les zones urbaines. Des chiffres effrayants à longueur d’année qui n’ont pas fait bouger les consciences. Si les plaques de signalisation sont plus au moins respectées sur les grandes artères, le respect des feux tricolores est loin d’être observé. Le pire est que certains automobilistes, poussent d’autres au non respect des feux rouges. La réalité est plus amère lorsque les citoyens constatent que beaucoup de touristes locaux ou étrangers sont, pour beaucoup d’entre eux, les responsables de cette anarchie. Les excès de vitesse, les dépassements dangereux en plein tissu urbain sont à l’origine de ce lot de victimes, sans cesse croissant. S’ajoutent à tout cela, les nuisances sonores à des heures tardives. On cite entre autres le quartier Akid Lotfi où les habitants sont allés jusqu’à faire justice eux-mêmes, en jetant tout ce qui leur passe par la main, sur des motocyclistes. Des citoyens d’un certain âge nous ont déclaré : «Jusqu’à quand va-t-on vivre dans ce climat de stress et d’inquiétude!»


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