Transport public. Quand le bus rime avec galère

A Oran, les habitants dénoncent quotidiennement l’état déplorable des bus qui desservent la ville et les agglomérations. Usagers réguliers, étudiants ou travailleurs subissent quotidiennement les conséquences d’un service de bus dégradé. Ainsi, la saleté, le vandalisme et le manque de respect des usagers sont désormais le quotidien des passagers. Parmi les irrégularités constatées, on note la conduite parfois dangereuse, le non respect des horaires, l’anarchie et la surpopulation aux heures de pointe avec embarquement et descente chaotiques. Conséquences pour les citoyens: sentiment d’insécurité et frustration quotidienne, perte de confiance dans le service public. La situation des bus à Oran illustre un problème majeur. Ces bus, censés faciliter la mobilité des citoyens, deviennent chaque jour un symbole de la dégradation et de malaise. Les bus d’Oran ne sont plus seulement un moyen de transport: ils reflètent un service public en crise où la saleté, le désordre et le manque de respect impactent directement la vie des usagers, sans mesures concrètes et engagement collectif. A cela s’ajoutent les actes de vandalisme: fenêtres brisées, sièges abîmés et tâchés etc…. La situation des bus est aujourd'hui catastrophique. Ce problème dépasse la simple question du confort: il touche la sécurité, la mobilité et la qualité de vie des citoyens devant le manque de professionnalisme du personnel et l’absence totale de contrôle par la Direction des Transports qui ne supervise ni l’entretien des bus, ni le comportement du personnel, ni le respect des règles élémentaires de service public aggravant la situation. Entre frustration et résignation, les trajets en bus restent un défi pour les Oranais et un calvaire quotidien qui appelle à des solutions concrètes et rapides.


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