La ville d’Oran étouffe à cause de la surpopulation grandissante qui existe actuellement dans la capitale de l’ouest algérien, pousse des milliers de familles à converger vers l’exode rural, érigeant et sans aucune autorisation des pouvoirs publics des centaines de constructions illicites dans tous les coins et communes de la wilaya d’Oran, surtout au niveau d’Oran ouest Coca, El Hassi, Hassi Bounif, Mers El Kebir, pour ne citer que ces quelques communes où le phénomène a pris de l’ampleur effectivement. Cette ruralisation a été un grand problème pour toute la wilaya d’Oran. Certes, ce problème touche malheureusement toutes les wilayas du pays, comme Relizane, Alger, Tiaret… Ce fléau a créé un vrai problème crucial de logement, des postes d’emplois etc... Cette ruralisation a engendré une clochardisation de nos villes, suite à la construction de bidonvilles au sein du tissu urbain de la majorité des communes, ce qui a défiguré l’esthétique des villes. Pourquoi donc le problème a pris de l’ampleur ? Selon des habitants limitrophes de ces baraques, c’est certains élus et responsables qui sont derrière ce phénomène par leur silence pour ne pas dire autre chose. Malgré les grandes campagnes organisées par les pouvoirs publics pour éradiquer ce phénomène, ce dernier perdure. Un logement illégal est une construction qui a une existence physique sans existence juridique. Oran a l’instar d’autres wilayas cherche à se débarrasser de ce fléau mais il y'a toujours une main qui va à l’encontre des décisions des pouvoirs publics. Pour la préservation du foncier de l’Etat, la démolition vise avant tout à lutter contre l’occupation illégale de terrains appartenant à l’Etat, des mesures doivent être prises pour empêcher la construction sauvage et pour faire respecter les lois de la république.
8èmes journées de géographie. L’image de la ville défigurée par les constructions sauvages
- par Youcef. Chaibi
- Le 20 Août 2025
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