Projet «toujours en cours» pour l’acquisition de 35 nouveaux bus sur concours du FNI. L’heure des «bus vétustes» a-t-elle réellement sonné ?

La situation du parc vétuste du transport urbain ou suburbain du pays est devenue tellement préoccupante ces dernières années, qu’elle suscite dès aujourd’hui une vive polémique quant à la validité sur le plan technique et environnemental de tels bus qui ne répondent pas aux normes d’autant plus que la sonnette d’alarme a été tirée à plusieurs reprises. Le réseau de transport d'Oran comme dans d’autres wilayas compte un nombre assez significatif de vieux bus en circulation permanente notamment au niveau des périphéries urbaine et suburbaine. Oui il y a encore des bus d’occasion, non conformes ou dépassés, qui circulent encore en milieu urbain et dans certaines périphéries de la wilaya. Leur état est devenu obsolète mais leur usage est toujours en cours du fait qu’il s’agit avant tout de bus utilitaires pour passagers comme il est d’usage dans le monde mais aussi parce que la demande est sans cesse croissante conséquente à la démographie et la création de nouveaux pôles urbains. Ça se comprend mais les a-t-on seulement remplacés ou réparés? Nous avons posé cette question au directeur de transport de la wilaya d’Oran qui n’a pas ménagé ses critiques sur les «défaillances» constatées à propos des «bus vétustes» du secteur privé dans la deuxième capitale du pays et sur les «risques» qu’ils encourent. Le responsable a d’emblée rappelé le projet de l’Etat consistant en l'acquisition de pas moins de 35 nouveaux bus quota réservé à la wilaya d’Oran sur une participation du Fonds national de l’investissement (FNI) à hauteur de 115 milliards de centimes afin de rénover la flotte de transport public urbain de la wilaya et satisfaire ainsi les aspirations des citoyens en matière de transport de qualité, ceci évidemment en sus d’autres modes de transport en vigueur. Les modes de transport sont placés aux défis d’une ville moderne et métropolitaine, puisque le secteur a relancé la concurrence entre les opérateurs dans le cadre de l’ambitieuse restructuration du réseau de transport par l’ajout ou la suppression de lignes dont les opérateurs sont défaillants afin de remédier à cette concurrence et favorise la qualité du service public. Mais devant les lenteurs de ce projet grandiose concernant la généralisation de la mise en service des nouveaux bus appelés aussi «Bus ETO», les citoyens s’impatientent de voir le problème des «vieux bus» de transport urbain et suburbain définitivement et la situation s’améliorer davantage et encore plus que les années écoulées. A ce propos, le responsable nous dira qu’il faudrait probablement s’attendre à ce que ces nouveaux bus entrent en circulation d’ici cinq à six mois, rassurant de fait les usagers de ce mode de transport de passagers...