Des citoyens veulent attirer l’attention sur le «phénomène». Attention aux voleurs improvisés en gilet jaune

Leur arme: un simple gilet jaune. Un vêtement enfilé pour se faire passer pour un plombier, un manœuvrier, un entreteneur de câbles électriques ou de fibre optique ou encore un vidangeur d’un immeuble. Les astuces ne manquent assurément pas pour tromper ainsi la vigilance des occupants de cités ou bâtiments. Pour arriver à leur fin, ils font en constance le guet ou la filature de leurs cibles, majoritairement des femmes vivant seules ou personnes âgées. Vêtus en gilets jaunes par ruse, des voleurs profitent par endroits et quartiers pour atteindre leur cible le jour ou la nuit selon les horaires d’absence de la cible. Croyant passer inaperçu, les voleurs d’objets de valeur comme les écrans Plasma, les bijoux ou les téléphones portable dernière génération, les ordinateurs ou les vêtements, tentent aujourd’hui le tout pour le tout pour s’accaparer des biens qui ne leur appartiennent pas. Bon nombre de citoyens d’immeubles ou de cités en sont donc avertis. Il s’agit plutôt de quartiers réputés loin de soupçons et dont la population n’est pas assez mobile de jour comme de nuit. L’objectif des voleurs utilisant le gilet jaune est d’éviter de croiser ou tomber nez à nez avec un passant ou témoin gênant capable de les démasquer. L’alerte est aujourd’hui et plus que jamais donnée par nombre de citoyens résidant des cités ou immeubles. Ils ne font plus confiance à toute personne porteuse d’un gilet. C’est un peu la raison qu’à leur vue par l’œil de bœuf, ils préfèrent souvent ne pas ouvrir leur porte par peur d’être confrontés à un désagrément. La police d’Oran a eu dans un passé à traiter d’affaires de voleurs de ce genre par l’arrestation des auteurs coupables et la récupération en des temps record des objets volés, mais aujourd’hui, les citoyens demandent la multiplication des rondes et le renforcement de contrôle de l’identité et de la profession de toute personne porteuse de gilet que ce soit dans les espaces publics, les cités et même les chantiers.