De 320 à 380 da le kilo. Retour inexpliqué à la hausse des prix des viandes blanches

Malgré la baisse sensible des produits de consommation entrée en vigueur depuis le début du mois de juin, le marché prend un sérieux coup par le retour inexpliqué à la flambée des prix de la viande de volaille au grand dam des consommateurs au pouvoir d’achat moyen. Depuis une à deux semaines, le prix du poulet a atteint les 350 à 380 da le kilo contrastant de fait avec les prix affichés auparavant et qui n’excédaient pas les 330 da le kilo. En raison des fortes chaleurs et du climat semi humide ayant influé sur l’offre en poulet, les prix ont atteint les 320, 350 voire les 380 da le kilo rimant avec les prix précédents de la «crise». «Ça n’a rien à voir avec la production puisque les commerçants de détail et les bouchers n’hésitent pas ces jours-ci à renvoyer la balle dans le camp des éleveurs» a confié un opérateur avicole à Oran qui exprime son étonnement de voir les prix de la viande blanche rebondir à un tel niveau en dépit de l’autosuffisance du marché local. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette hausse soudaine et graduelle des prix du poulet intervient au moment où le marché local enregistre une hausse similaire des prix de l’œuf, un aliment stratégique hautement sollicité par les ménages durant la saison des chaleurs et des fêtes. Ce rebond assez spectaculaire des prix de poulet a eu pour effet immédiat de voir accroître le prix moyen du poulet affiché dernièrement à 1200 da après avoir, durant longtemps, oscillé entre 800 et 1000 da l’unité. Cette fluctuation des prix de viande de volaille qui ne dit pas son nom n’est pas sans causer moult tracas à l’évolution de la consommation qui, de l’avis des bouchers d’Oran, a nettement régressé courant la semaine dernière ce qui, de surcroît, laisserait sceptiques plus d’un parmi les consommateurs habitués à en approvisionner.