De plus en plus de plaintes à Oran. Les deux roues de tous les fléaux

Les deux roues font à Oran de plus en plus l’objet d’une plainte, au-delà de la manière non conforme de la conduite. Ainsi, l’utilisation de motos pour les vols se répand comme un vrai fléau social, contribuant à faire apparaître une tendance inquiétante: les homicides, les vols commis à moto sont devenus les crimes les plus fréquents dans les grandes villes, attirés par le gain facile incitant de jeunes délinquants à s’adonner au vol à l’arrachée, aux agressions et autres méfaits. Pour faire face à ce problème urgent, des solutions innovantes sont nécessaires. L’augmentation de la criminalité liée aux motos à Oran peut être attribuée à une combinaison de facteurs simples mais complexes. L’augmentation du nombre de motos dans les rues d’El Bahia s’accompagne d’une augmentation correspondante du nombre de vols. Comme de nombreuses villes du pays, des vols et agressions sont commis par des individus circulant à moto, profitant de leur mobilité. Ces actes criminels visent à commettre des vols à l’arrachée ou des agressions puis à disparaître rapidement dans la nature. Les services de sécurité tentent de lutter contre ce phénomène mais il reste toujours une préoccupation pour les citoyens oranais. Les victimes de ces méfaits peuvent être des femmes, des filles et même des hommes ou des personnes vulnérables utilisant leur téléphone ou autres. A cet effet, les services de police sont appelés à renforcer la vigilance car le fléau ne cesse de prendre de l’ampleur surtout en cette période estivale où des milliers de touristes, venus à Oran pour passer des vacances, se retrouvent dans des situations difficiles à cause d’une agression ou d’un vol. La majorité des motards qui conduisent sans documents officiels, sont la source de tous les fléaux perpétrés quotidiennement. Aussi, les pouvoirs publics doivent redoubler d’efforts pour mettre un terme à ce phénomène qui n’a que trop duré malgré les barrages et contrôles effectués par les agents de l’ordre, chargés de la circulation et de la voirie. Pendant ce temps-là, le phénomène perdure.


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